Voitures, camions, usines, l’Administration métropolitaine de Bangkok a décidé de s’attaquer à tous ceux qui contribuent à polluer la capitale thaïlandaise.


D’un ennemi à l’autre. En Thaïlande, lorsqu’on ne lutte pas contre l’eau, on s’attaque aux particules ultra-fines. Tandis que le sud du pays lutte contre ses pires inondations historiques et que le manque de mesures de prévention est pointé du doigt, l’Administration métropolitaine de Bangkok (BMA) et ses partenaires essaient de prendre les devants pour limiter le pollution en 2026.
Une Liste verte pour voitures et camions
Dix mesures sont envisagées et ont été discutées mercredi 26 novembre. Comme dans les grandes villes françaises, il est question à Bangkok de ZFE, une zone à faible émission qui sera étendue pour couvrir les cinquante districts de la capitale. 500.000 véhicules figureront pour une Liste verte Plus qui les obligera à effectuer plus régulièrement leur vidange et à remplacer, là encore plus fréquemment, leur filtre à air. Ajoutons que, depuis le 1er novembre, une nouvelle norme plus stricte d’émission de fumée noire est entrée en vigueur. Les véhicules particuliers ne sont pas seuls concernés puisque des inspections auront lieu sur les chantiers afin d’inscrire certains camions concernés eux aussi sur la Liste verte.
La protection des enfants est une priorité
Bien entendu, les véhicules ne sont pas seuls en cause. 256 usines équipées de chaudières à vapeur seront la cible d’inspections régulières et l’incinération des déchets organiques donnera lieu à des collectes de données instructives.
La protection des enfants a été réaffirmée par le Bureau du gouverneur de Bangkok comme étant une priorité absolue. L’objectif avait été annoncé l’an dernier de rendre 262 crèches et 1.966 salles de classe, pour être très précis, hermétiques à la pollution atmosphérique. La moitié de l’objectif avait été atteint la première année. Il sera totalement complété en 2026. Concernant les adultes, 300.000 d’entre eux devraient être encouragés à télétravailler durant la période de forte pollution. Le système d’alerte sur les téléphones mobiles et les réseaux sociaux sera lui aussi amélioré. Les autorités aimeraient pouvoir prévenir les populations jusqu’à sept jours à l’avance.
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