Mami Rose a fêté son premier anniversaire il y a peu. Pastel, son grand frère, a trois ans. À eux deux, ils veulent changer la façon de manger et de se divertir dans la capitale thaïlandaise.


Mami Rose a fêté, ce vendredi 27 juin 2025, son premier anniversaire. Installé au 5ème étage de l’EmSphere, un centre commercial à peine plus vieux, situé en plein Sukhumvit, le restaurant en rooftop se repère facilement à sa couleur… rose. Entrez, enfilez les lunettes posées sur les tables et vous verrez la vie en… rose. Un petit conseil, commandez votre viande (que vous pouvez faire surmonter d’une escalope de foie gras et de quelques rondelles de truffe) bleue. Elle arrivera magnifiquement tendre et parfaitement bleue. S’il vous reste une petite place, finissez avec le moelleux au chocolat, non pas pour lui-même mais pour le coulis de noisette qui l’enjolive. Il est exceptionnel !

Pour faire plus léger, choisissez le ceviche assaisonné avec amour au Pastel, suivi d’une onctueuse mousse au chocolat. Le grand frère de Mami Rose s’est installé il y a trois ans au vingt-deuxième étage de l’Aira, dans la soi 11 de Sukhumvit, avec vue imprenable sur la capitale de la Thaïlande. Ici, c’est la casquette de marin qui trône sur les tables. Deux adresses mais un même concept : le restaurant festif. Décoration adéquate, musiciens, djs très (trop ?) présents et feux de Bengale dès qu’un plat signature ou une bonne bouteille est servie, rien ne manque. Quant à l’accueil et au service, ils sont à la hauteur de l’attente dans des établissements de ce standing. Il faut dire que Maxime Le Breton et ses associés s’en sont donné les moyens : quatre-vingts personnes, pour cent cinquante couverts, au Pastel, quarante, pour cent couverts, chez Mami Rose. Le cofondateur et directeur général de Pastel Hospitality Group nous raconte l’histoire.

Lepetitjournal.com : Comment êtes-vous arrivé à Bangkok ?
Maxime Le Breton : C'était il y a une dizaine d'années. Je sortais d'une école de commerce et venais réaliser un stage de fin d'études dans l'industrie des métaux précieux. Avec le fondateur de la société, nous avons créé une application B2B qui est devenue leader dans sa niche de marché, et je suis resté en Thaïlande dont je suis tombé amoureux.
Comment en arrivez-vous à la restauration festive ?
Il y a trois ans, avec deux associés, nous avons remarqué qu'il y avait de nombreux bars et restaurants en rooftop à Bangkok mais pas de restaurants festifs. Nous nous sommes dit qu'il y avait là un moyen de se différencier en s'inspirant des concepts du sud de la France. Pour célébrer des anniversaires ou pour d'autres occasions du même genre, nous proposons de plonger l'expérience dînatoire dans une ambiance de fête. C'est pour cela que nous accompagnons, par exemple, le service d'une bouteille ou d'un plat signature d'une célébration animée. Nos clients réguliers savent qu'il faut venir avant 20h pour dîner tranquille, que le niveau de la musique va ensuite monter et que ça commence à danser vers 22h30.

Pourquoi avoir créé ensuite Mami Rose ?
Chez Pastel, on sert une cuisine méditerranéenne, retravaillée à notre manière. Nous avions décidé de poursuivre l'expérience autrement.
Chez Mami Rose, on sert une cuisine simple mais revisitée. Ce que nous proposons peut se résumer à un à Miami, ambiance South Beach années 90.
Pastel a donc presque trois ans, Mami Rose vient de fêter son premier anniversaire. Le concept a-t-il pris comme vous l'espériez ?
Pastel a pris très rapidement parce que le concept était nouveau et l'emplacement absolument premium. Le design était lui aussi unique.
Venir pour dîner et rester pour la fête, c'est un concept qui a un peu tout changé. L'ascension de Mami Rose est moins rapide que celle de Pastel mais on a des signes positifs.
Notre force, c'est de proposer une offre unique, avec des équipes motivées et un marketing de qualité, notamment sur Instagram.

N'y a-t-il pas une forme de cannibalisme entre les deux établissements ?
Il existe des similarités car c'est le même ADN mais nous offrons deux expériences différentes. Pastel se trouve au vingt-deuxième étage d’un hôtel, dans une rue où se trouvent un certain nombre d'établissements de nuit et nous fermons avant une heure. Les locaux viennent en « before » avant de sortir en club et les touristes viennent car c'est une destination. Nous ne sommes pas en compétition directe sur le segment nuit. Mami Rose, par contre, est en compétition avec tout le monde. Il y a beaucoup de choix à EmSphere. On doit se distinguer par l'expérience et des événements au-dessus de la moyenne. Encore une fois, dans nos établissements, nous investissons beaucoup dans la cuisine, bien sûr, mais aussi la décoration, les djs, les musiciens, le marketing, ... Nous avons créé une communauté qui fréquente les deux établissements en fonction des envies.
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