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Elie Levy : "Nous sommes une courroie de transmission"

Elie Levy​​​​​​​ est tête de liste pour Ensemble pour Agir​​​​​​Elie Levy​​​​​​​ est tête de liste pour Ensemble pour Agir​​​​​​
Écrit par Damien Bouhours
Publié le 20 mai 2021, mis à jour le 20 mai 2021

Elie Levy est tête de liste pour Ensemble pour Agir​​​​​​​, pour les élections consulaires 2021 en Israël. Il revient avec nous sur son programme. 

 

 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Je m'appelle Elie LEVY. Je suis né à Alexandrie en EGYPTE où j'ai vécu 9 ans jusqu'en 1956.

J'ai grandi en France, à Paris où j'ai fait des études de Droit et de Gestion (Assas et Panthéon Sorbonne)

Après quelques années dans le groupe Hachette, j'ai été chef d'entreprises dans la presse, l'édition, l'imprimerie et aussi dans l'industrie, le conseil et la formation.

En 1986, j'ai été un des importateurs en France avec Hevé Seyriex auteur du livre « l'entreprise du 3ème type » et Dominique Turc professeur à l'ESCP de la démarche qualité dans l'entreprise avec les cercles de qualité

J'ai également été professeur vacataire de marketing à l'Université René Descartes (ParisV).

Sur le plan de mon appartenance politique, j'ai toujours appartenu à la droite sociale. Membre de l'UDR, puis du RPR, de l'UMP et des Républicains, qui m'ont nommé leur représentant en Israël, j'ai été candidat aux élections municipales à Paris en 1977 sur les listes de Jacques Chirac.

Après avoir été élu en 2014 conseiller consulaire sur une liste indépendante, je me présente cette année sur une liste d'union.

Je suis aussi vice-président du conseil consulaire de la circonscription Tel Aviv- Haïfa.

 

 

Comment avez-vous constitué votre liste ?

 

Notre liste s'intitule « Ensemble pour Agir » Liste d'union des Français d'Israël.

Puisque nous sommes une liste d'union, je voudrais aussi dire quelques mots de ma deuxième de liste Daphna Poznanski Benhamou.

Daphna est juriste. Elle est conseillère à l'Assemblée des Français de l'étranger et ancienne vice-présidente de l'AFE  Elle est à l'origine de deux OLES(Organisme Local d'Entraide et de Solidarité) en Israël et aussi la promotrice de l'aide auto-entrepreneurs dont notre ministre de tutelle et beaucoup de conseillers de par le monde parlent.

J'ai avec ma collègue Daphna Poznanski-Benhamou constitué une véritable liste d'union. Toutes les tendances sont représentées.

On y trouve des membres de l'UFE, de l'ADFI, ainsi que des membres de plusieurs associations représentant les Français d'Israël. On y trouve aussi des Indépendants.

J'ai reçu l'investiture des Républicains (LR) et du Nouveau Centre d'Hervé Morin

Par ailleurs, notre liste couvre l'ensemble du pays. Ainsi nos candidats viennent de Tel Aviv, de Netanya, d'Ashdod, de Haïfa, de Beer Sheva, d'Ashkelon etc...

Nous allons représenter l'ensemble des Français d'Israël.

Nous devons élire 6 conseillers et 3 délégués. On pourra dire si nous sommes majoritaires que nous représenterons tous les Français d'Israël

 

Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français d'Israël ?

Nous sommes plus de 150.000 Français en Israël. Un peu plus de la moitié est inscrite au consulat.

Avant de parler du plus grand défi auquel font face les Français, nous devons faire, une fois élus, une véritable campagne pour faire inscrire au consulat ceux qui ne le sont pas encore.

Actuellement je ne saurais vous dire quel est LE PLUS GRAND défi tant il y en a.

Les Français d'Israël ne sont pas uniquement des expatriés. Ils ont tous la double nationalité. Ils sont franco-israéliens, et ont de la famille proche en France. Le problème de la fermeture des frontières est très important. Certain n'ont pas vu leurs parents ou leurs enfants depuis plus d'un an.

Le président de l'UFE Monde et les Sénateurs qui nous représentent ont obtenu à la demande des élus consulaires un arrêt du Conseil d'Etat supprimant la nécessité d'avoir un motif impérieux pour autoriser les Français de l'étranger à entrer en France.

Un autre défi, peut-être encore plus grand est le défi économique pour nos compatriotes.

Beaucoup ont eu de très importantes pertes de revenus avec cette pandémie. Notre rôle est de les accompagner et de les aider financièrement.

Je veux dire ici combien je suis reconnaissant à la France pour les budgets mis à la disposition du poste consulaire qui, avec le Conseil consulaire et les OLES, apportent un peu de réconfort aux familles qui se trouvent aujourd'hui en difficulté.  Beaucoup reste encore à faire. Il y a des budgets disponibles pour l'aide sociale

Vous savez, nous sommes ici la Start up Nation. Cela veut dire que nous avons beaucoup d'idées dont je vous parlerai plus tard.  

 

Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ? 

Être conseiller des Français de l'étranger, c'est être l'interface entre nos compatriotes et les services administratifs que sont le consulat ou l'ambassade et aussi l'administration en France.

Nos compatriotes ont gardé des liens étroits avec la France. Nous sommes une courroie de transmission dans un sens comme dans l'autre, du citoyen vers l'administration et de l'administration vers les citoyens. C'est un rôle essentiel. Nous sommes consultés pour l'octroi des aides sociales, des bourses scolaires, du développement de la diplomatie culturelle aussi.

L'année Daphna Poznanski et moi sommes intervenus afin que  le Directeur de l'Institut Français de Tel Aviv obtienne toutes les subventions qu'il a demandées pour aider les lycées du réseau AEFE et aussi les écoles homologuées à traverser la crise sanitaire.

Je ne veux pas oublier nos interventions auprès des caisses de retraite depuis que les postes ne valident plus les certificats de vie pour nos retraités.

Ma collègue Daphna et moi sommes intervenus auprès de la Direction des Français de l'Etranger,    la DFAE, au ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères et auprès de GIP UNION RETRAITE qui regroupe l'ensemble des caisses de retraite, pour obtenir un moratoire pendant 4 mois pour les certificats de vie. Les caisses ont gelé la demande de certificats de vie entre mars et juillet 2020. Puis nous avons obtenu que le certificat de vie délivré par le ministère de l'intérieur israélien, rédigé en hébreu et en anglais soit accepté par les caisses.

Vous voyez que nous avons un rôle multiple.

Enfin et c'est notre rôle politique, nous sommes avec les Délégués des Français de l'étranger les grands électeurs qui élisent les Sénateurs qui vont représentent les Français de l'étranger.

 

Q : Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

En Israël, les Français savent ce que nous avons fait pour défendre leurs droits et leurs intérêts.

Ils connaissent parfaitement notre bilan.

Notre programme est de poursuivre l'oeuvre commencée.

Nous allons défendre l'aide sociale, nous allons apporter notre soutien aux établissements qui font partie du réseau éducatif de l'AEFE et aux écoles homologuées.

Nous allons développer encore plus la culture française.

La protection des Français d'Israël est pour nous un sujet majeur ainsi que l'aide aux entreprises et aux auto-entrepreneurs.

Nous voulons aussi revenir sur les aménagements fiscaux qui ont été pris par le gouvernement et qui pénalisent les Français d'Israël

Mais permettez moi de garder pour notre profession de foi et pour nos électeurs les détails de notre programme.

 

Ensemble pour Agir

Elie Levy

Daphna Poznanski-Ben Hamou

Robert Allouche

Ariella Lauer

Yves Hazout

Hannah Ifergan

Yoni Darmon

Débora Pewzer

Patrick Loterstein

Nathalie Jerusalmi

Louis Memram

Odette Jascenski

James Nakache

Sivan Cohen-Wiesenfeld

 

Pour en savoir plus sur les élections consulaires et les autres listes : Elections consulaires : modalités de vote et candidats en Israël

damien bouhours
Publié le 20 mai 2021, mis à jour le 20 mai 2021

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