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Michelle Odelin : "œuvrer pour une écologie du futur"

Élections législatives. Michelle Odelin, candidate du parti TOUS UNIS POUR LE VIVANT pour la 8e circonscription, a répondu à nos questions.Élections législatives. Michelle Odelin, candidate du parti TOUS UNIS POUR LE VIVANT pour la 8e circonscription, a répondu à nos questions.
Écrit par Lepetitjournal Tel Aviv
Publié le 20 mars 2023, mis à jour le 24 mars 2023

Dans la perspective des prochaines élections législatives, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Michelle Odelin, candidate du parti TOUS UNIS POUR LE VIVANT pour la 8e circonscription, a répondu à nos questions.

 

Les Français résidant en Israël, Italie, Grèce, Turquie ou Malte voteront sur place au premier tour le dimanche 2 avril et le deuxième le dimanche 16 avril. En ligne, les votes se dérouleront plus tôt, du 24 au 29 mars pour le 1er tour et du 7 au 12 avril pour le 2e. 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Je m'appelle Michelle Odelin candidate dans la huitième circonscription des Français de l'étranger. J'ai une licence et une maîtrise de droit. Je totalise plus de 40 ans d'expatriation en Asie, Amérique, Afrique et Europe. J'ai travaillé en ambassade au niveau culturel et avec des sociétés étrangères au niveau commercial pour la rédaction de contrats. Je suis une candidate de terrain ayant connu les bons et mauvais côtés de l'expatriation.

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Parce que je pense que les Français de l'étranger sont des Français à part entière. Ils font partie de notre rayonnement national, de notre France et de son futur. Ils ne sont pas seulement des expatriés nantis, mais la grande majorité sont des Français qui vivent avec des contrats locaux et en conséquence leurs problèmes sont à considérer. Je pense notamment à la gratuité de l'enseignement ou à la fiscalité. Ils doivent être considérés comme membres d'une grande communauté qui doit s'intéresser de plus en plus aux problèmes de l'environnement, de la biodiversité et de la protection animale. 

 

Quel est votre rapport avec cette circonscription ?

Je connais très bien cette circonscription car je vis en Italie. J'ai visité la Turquie pendant des années, de l'ouest à l'est ayant fait notamment des reportages dans le Kurdistan Turque, Syrien et Iranien. Israël, j'ai connu ce pays lorsque je vivais en Jordanie. Je connais bien Chypre et ses problèmes. La Grèce pour l'avoir visitée en touriste. Je suis l'actualité de cette communauté depuis plus de 20 ans. 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Parce que je les ai vécues comme Française installée à l'étranger, expatriée puis en contrat local.

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

C'est un mandat de proximité où il est nécessaire d'être en constante relation avec les personnes qui vivent dans cette circonscription. Mon travail sera d'être à l'écoute de ces Français, d'être disponible pour recueillir les informations en ouvrant des permanences sur le terrain ou en visioconférence. Notre droit a besoin d'être actualisé, le porte parole que je me propose d'être devra contribuer à cette remise à jour. Pour moi cinq verbes sont importants, ÉCOUTER, RECUEILLIR, RELIER, PROPOSER, OBTENIR. Le suivi d'une information que je recueille est important à transformer en action puis comme retour en compte rendu de l'action. 

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

À la rentrée 2012, François Hollande a demandé aux Français de l'étranger de payer la scolarité de leur enfant dans un lycée français. Une mesure inacceptable, qui a provoqué la colère des expatriés. L'école du futur (voir son discours du 9 octobre 2012) est un contrat qu'il a passé à l'époque avec tous les concitoyens. Les enfants de France sont aussi à l'étranger et ils représentent la réussite de la France toute entière. Certains expatriés paient leurs impôts en France, pourquoi doivent ils payer la scolarité de leurs enfants à l'étranger ? Les bourses attribuées selon des critères à revoir ne sont pas la solution du problème. La gratuité de l'enseignement français est un droit constitutionnel. Les Français qui sont résidents permanents dans le pays et qui représentent la majorité des expatriés ne peuvent souvent pas se permettre de payer ces frais de scolarité très coûteux. Mon défi, lutter contre cette inégalité.

Un autre défi est la fiscalité. Un exemple, pourquoi un Français de l'étranger qui a une résidence principale en France doit il payer la taxe d'habitation en France sur cette résidence ? 

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Mes soutiens sont mes électeurs, mon parti et l'alliance TOUS UNIS POUR LE VIVANT que je représente. Ma campagne est principalement sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, et sur internet par des mailings ciblés pour informer, la circonscription étant très étendue. Je suis à disposition via mail et téléphone.

 

Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?

 Deux axes :

  • rapprocher les Français de leur terre natale en améliorant leur statut
  • œuvrer pour une écologie du futur, pour un équilibre entre homme animal et nature

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