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Vers une réforme du droit du travail suédois

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Écrit par Fabienne Roy
Publié le 8 juin 2021

Ce lundi, le gouvernement suédois a présenté plusieurs propositions pour une nouvelle loi du travail, avec entre autres des exceptions à la règle du « dernier arrivé, premier sorti » et une requalification en poste permanent après une période de travail de douze mois.

 

« La plus grande réforme des temps modernes »

Ce lundi, plusieurs propositions ont été apportées pour moderniser la Loi sur la protection de l'emploi (LAS : Lagen om anställningsskydd),  et pour mieux répondre aux questions de l'assurance-chômage, du soutien aux étudiants et de la formation continue.

« Il s'agit de la plus grande réforme du marché du travail suédois des temps modernes », a déclaré la ministre du Travail Eva Nordmark.

 

Les trois grandes propositions

Un emploi permanent plus rapidement

Parmi ces propositions : douze mois d'emploi seulement seront nécessaires pour qu'un salarié à contrat temporaire obtienne un contrat permanent, au lieu de 24 mois maximum aujourd'hui.

 

Possibilité de poursuivre ses études

Il sera également plus facile de poursuivre des études. Les employés qui ont travaillé pour le même employeur pendant huit ans auront le droit d'étudier pendant un an, avec 80 % de leur salaire. Cependant, la formation doit être basée sur les besoins du marché du travail et permettre de "consolider l'avenir du salarié sur le marché du travail".

 

Exceptions aux règles de priorité

Il sera plus facile pour les employeurs d'obtenir des dérogations aux règles dites de priorité pour les licenciements. A l'avenir, les entreprises seront autorisées à garder trois personnes, quelle que soit la taille de l'entreprise, sans tenir compte de la règle dite du « dernier entré, premier sorti ».

"Le droit du travail doit être adapté au marché du travail d'aujourd'hui. Cela renforce la compétitivité de la Suède", a déclaré Martin Ådahl, porte-parole du Parti du Centre.

 

Le Parlement devrait rendre une décision avant la fin de l'année et la nouvelle législation pourrait rentrer en vigueur le 30 juin 2022. Cette réforme devrait coûter à l'État 11 milliards de couronnes suédoises par an.

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