À Paris, l’Institut suédois met en place au long de l’été une programmation riche, permettant de découvrir les liens entre l’Hexagone et le royaume de Scandinavie.
Des expositions inédites
Plusieurs exhibitions sont organisées au sein même de l’Institut suédois. Ainsi, jusqu’au 15 août, il sera possible de visiter l’exposition « Les Îles par Karl Dunér », affichant les sculptures de cet artiste suédois. Son œuvre traite de la solitude et de l’isolement, et questionne la fragilité de l’existence même. Le but est de mettre en avant le lien fort qu’entretient Dunér, avec la littérature française depuis les années 80. Cette exposition est accessible gratuitement du mercredi au dimanche, entre midi et 18 heures.
« Cartes blanches à… » est une autre initiative propulsée par l’Institut suédois. L’objectif est de donner une pleine expression à plusieurs galeries d’art contemporain et de photographies françaises soutenant ou représentant des artistes suédois. Depuis le 3 juin et jusqu’au 31 octobre, trois expositions sont disponibles. Chacune a obtenu une carte blanche d’un mois. Après la galerie VU’, ayant proposé des tirages du tout nouveau projet photo de Martin Bogren du 3 au 27 juin 2021, ce sont désormais les galeries NeC, du 2 septembre au 3 octobre 2021, et Bendana, du 7 au 31 octobre 2021, qui s’installeront du mercredi au dimanche, de midi à 18 heures.
Enfin, une résidence artistique a été accordée à Anna Mezey. Cette dernière met en lumière son œuvre « Souvenirs perdus » du 10 juillet au 15 août. Le but est d’offrir aux visiteurs la possibilité de contribuer « à l’approfondissement de sa réflexion poétique sur la mémoire et son caractère lacunaire et personnel », par le partage de souvenirs personnels perdus. C’est ce qu’elle-même réalise au sein de cette exposition, en racontant ses souvenirs d’enfant, lors de sa jeunesse passée en Suède avec son père. L’entrée est aussi libre, et les horaires sont similaires aux expositions ci-dessus.
Des concerts et représentations en préparation
Dans le cadre de l’Hyper Festival, le jardin de l’Institut suédois est investi par la compagnie Amonine. Les 21 et 22 août, les artistes y présentent le spectacle « Yalla Bye ! (ou mes trois semaines à Beyrouth) ». Deux représentations par jour seront organisées, une première à 15 heures, suivie d’une seconde à 19 heures. Ce projet est porté par l’Institut suédois en association avec la Mairie de Paris, toujours pour la programmation Amitié, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Institut suédois. L’entrée est libre et sans réservation, mais dans la limite des jauges sanitaires.
Toujours pour l’Hyper Festival, l’Institut suédois propose avec l’association Les Femmes S’en Mêlent le concert de la musicienne franco-suédoise Lisa Li-Lund, le 26 août 2021, à 19 heures. Le jardin de l’Institut suédois sera alors investi par une ambiance pop-folk et électronique, dont la chanteuse a le secret.
Dès le 27 août à 21 heures, les cinéphiles seront ravis avec la projection en plein air de « Spring Uje Spring », de Henrik Schyffert. Cette comédie dramatique autobiographique revient sur les difficultés rencontrées par les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Le lendemain, ce sera au tour de « Charter » de Amanda Kernell d’être affiché sur le grand écran. Une histoire poignante, celle d’Alice, en instance de divorce et qui décide de fuir avec ses enfants aux Canaries, alors qu’elle attend la réponse sur le droit de garde. Les deux films seront projetés en VOSTFR, et l’entrée sera également libre.
Un moment dans le jardin de l’Institut suédois
Entre évènements ponctuels et exposition permanente, ce lieu de vie calme semble parfait pour une pause. On peut y retrouver des sculptures en bronze représentant d’illustres personnages suédois, comme Carl von Linné ou Sivert Lindblom.
De plus, vous pourrez observer « Le Puits », une réalisation de l’artiste Åsa Stjerna datant de 2014. Cette dernière a voulu développer une installation originale, depuis laquelle un matériau sonore cite les noms des personnes qui ont habité ou travaillé à l’Hôtel de Marle depuis le XVIème siècle.