

Emmanuel Moire entouréde sa cour. (Photo : Leroisoleil.fr)
Mettre en scène le règne de Louis XIV : tel a étéle projet fou imaginépar Dove Attia, Albert Cohen et Kamel Ouali (Les 10 Commandements). Et pour concrétiser une idée si gigantesque, ils se devaient de ne pas lésiner sur les moyens : un travail acharnéde plus de deux ans, six millions d'euros de budget, 55 personnes sur scène, 100 en coulisse, 250 costumes et un décor àcouper le souffle...
À cela vient s'ajouter une chorégraphie moderne de Kamel Ouali, le prof de la Star Academy, qui tranche sur la fresque historique et offre àtous les yeux un univers baroque et grandiose.
Le spectacle rend parfaitement compte de l'aspect historique avec une première partie consacrée àla Fronde et aux jeunes années du Roi;et une seconde partie qui va de la mort de Mazarin àl'avènement du Roi Soleil.
Une histoire, un spectacle? et une troupe
Mais bien sûr, pas de spectacle exceptionnel sans une troupe digne de ce nom. Ils sont sept, tous artistes expérimentés, déjàadorés du public et menant la danse (et le chant) de main de maître. Toute une cour autour de son roi, Emmanuel Moire, dont les qualités vocales, le charisme et le charme déchaînent déjàles passions chez les damoiselles? Ce qui laisse présager une longue carrière.
Rien n'a donc étélaisséau hasard, àcommencer par l'anticipation du spectacle avec Être àla hauteur et Mon essentiel, deux tubes matraqués par les radios françaises depuis plusieurs mois et évidemment repris en ch?ur par un public d'ores et déjàconquis.
Depuis le 22 septembre, la troupe est ovationnée chaque soir avec la même ferveur. 142.000 places ont déjàétévendues au Palais des sports et la tournée française, qui débutera le 27 janvier àRouen, s'annonce, elle aussi, sous les meilleurs auspices.
Assurément incontournable en cette fin d'année, Le Roi Soleil s'annonce comme un renouveau du succès de l'univers des comédies musicales.
Fanny TABARANT. (LPJ) 17 octobre 2005
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