La Chine fait ses adieux aux tests PCR pour entrer sur son territoire

La Chine n'exigera plus des voyageurs se rendant dans le pays qu'ils présentent un résultat négatif au test PCR, abandonnant ainsi une règle qui constituait un obstacle majeur aux visites depuis que la deuxième économie mondiale est sortie de l'isolement du Covid-19 en janvier.

À partir du 29 avril, les voyageurs pourront présenter un résultat négatif au test de l'antigène rapide et les compagnies aériennes ne seront pas tenues de vérifier la preuve, a déclaré mardi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, lors d'un point de presse à Pékin.

Le pays avait déjà assoupli la règle pour certains pays comme la Nouvelle-Zélande et la Malaisie. La décision de supprimer complètement cette règle intervient alors que les voyages aériens à destination et au départ de la Chine se redressent à un rythme lent, le nombre de vols internationaux au premier trimestre n'atteignant que 12,4 % du niveau de 2019, selon les données du gouvernement.

Encore un an pour revenir aux niveaux d'avant la pandémie pour voyager en Chine ?

La Chine avait maintenu sa règle de test PCR en place des mois après avoir abandonné d'autres restrictions de voyage comme la quarantaine, en partie parce que d'autres pays testaient les passagers en provenance du pays par crainte de nouvelles variantes, après une vague d'infection massive de réouverture qui a vu jusqu'à 37 millions de personnes infectées en un jour. La plupart des pays, comme les États-Unis et le Japon, ont désormais cessé de tester les voyageurs chinois.

Toutefois, d'autres facteurs dissuasifs subsistent avant qu'une reprise complète du transport aérien mondial à destination et au départ de la Chine ne soit observée. Subhas Menon, directeur général de l'Association of Asia-Pacific Airlines, a déclaré en février que les tarifs aériens élevés, la capacité limitée des compagnies aériennes et le retard dans l'approbation des passeports et des visas freinent les voyageurs et qu'il faudra au moins un an pour revenir aux niveaux d'avant la pandémie.