

En Chine, la fin du « zéro-Covid », en place depuis le début de la pandémie, n'est pas encore actée. Mais depuis les manifestations contre les restrictions sanitaires qui ont émané un peu partout dans le pays la semaine dernière, mettant en lumière le ras-le-bol de la population locale, les autorités commencent à ouvrir la voie à la fin de cette stricte politique...
À Pékin, depuis samedi 3 décembre, beaucoup de centres mobiles de dépistage anti-Covid ont été fermés, les tests négatifs n'étant plus nécessaires pour aller dans certains magasins comme les supermarchés et, depuis lundi, pour emprunter le métro. Un test négatif reste exigé pour aller au bureau.
La ville de Shenzhen a annoncé qu'elle n'exigerait plus de test pour les personnes accédant aux transports ou aux parcs, en dépit du fait que le nombre de cas est presque à son plus haut niveau depuis le début de la pandémie. Shenzhen suit ainsi l'exemple de Chengdu, ou encore Tianjin.
Donner du lest pour éviter des débordements
Sans officiellement y renoncer, les autorités ont commencé à assouplir la politique « zéro Covid » ces dernières semaines après des manifestations récentes. Les forces de sécurité étaient encore très visibles ce samedi dans certains quartiers de la capitale et à Shanghai, pour empêcher toute nouvelle manifestation.
Le pouvoir devrait annoncer, selon Reuters, de nouvelles mesures d'assouplissement de la politique de tests, et permettre aux personnes positives et cas contact de s'isoler à domicile sous conditions. Des responsables européens ont déclaré jeudi à l'issue d'un entretien avec Xi Jinping qu'il leur avait dit que le variant Omicron, désormais majoritaire en Chine, permettait un tel assouplissement.
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