Bong Joon ho, Park Chan wook, Hong Sang soo... La Corée du Sud regorge de réalisateurs de renoms. Mais, quels films regarder lorsqu'on commence à s'initier au cinéma coréen ? Petites recommandations, partie 2.
Parasite, réalisé par Bong Joon ho, sorti en 2020 et grand vainqueur de la Palme d'or au festival de Cannes a remis sous les projecteurs le cinéma coréen et toutes ses facettes. Policier, horreur, émotion... Petit guide d'initiation au cinéma coréen (ou si vous ne savez tout simplement pas quoi regarder à la télévision ce soir), partie 2.
Cinéma : les films sud-coréens à voir au moins une fois dans sa vie (1/3)
Mademoiselle (2016)
Ce long-métrage, signé par Park Chan wook, est l'un des incontournables de sa filmographie. L'histoire se déroule dans les années 1930, en plein dans la période de colonisation japonaise. Joués par Kim Tae ri et Kim Min hee, les deux personnages principaux sont liés par le travail puisque l'une est la servante de l'autre, riche japonaise, recluse dans un manoir. Mais leur relation cache un lourd secret...
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes, Mademoiselle est un bijou visuel et scénaristique qui ne vous laissera définitivement pas sur votre soif.
La Servante (1960)
Bijou du cinéma coréen des années 60, La Servante, réalisé par Kim Ki young, est un huis clos particulièrement brillant. Classique à ajouter dans sa liste, le film raconte l'histoire d'un professeur de musique enseignant au sein d'un atelier de tissage. Il décidera d'employer une servante, qui tombera amoureuse de lui, et dévoilera tout ces mauvais côtés...
Recommandé doublement par Bong Joon ho, ce film l'a inspiré pour Parasite. Un remake a été tourné en 2010 par Im Sang soo, The Housemaid.
Barking dogs never bite (2000)
Le premier film de Bong Joon ho est aussi à voir. Barré, cette farce fait grincer des dents. L'histoire d'un jeune diplômé au chômage qui cherche à se débarrasser d'un chien qui n'arrête pas d'aboyer.
Mais manque de chance, une jeune femme enquête sur la disparition des chiens du quartier. Et il compte un casting cinq étoiles avec Lee Sung-Jae et Bae Doo-Na dans les rôles principaux.
Printemps, été, automne, hiver... et printemps (2003)
Signé Kim Ki duk, ce film se déroule sur un cycle de saison complet. D'une beauté visuelle sans pareille, Printemps, été, automne, hiver et printemps est poétique et mélancolique.
Le long-métrage se déroule dans un temple bouddhiste au milieu de la forêt où la barque est le seul moyen de rejoindre la rive. On y suit le quotidien des habitants de ce temple et des gens de passage, venant se relaxer et réfléchir à la vie.
Burning (XX)
Ce thriller, signé Lee Chang dong, a été adapté d'une nouvelle écrite par Haruki Murakami. L'histoire raconte la rencontre entre Jongsu et Haemi. À peine rencontrés, cette dernière lui demandant de s'occuper de son chat pendant son voyage en Afrique. C'est à son retour que Haemi présentera à Jongsu un garçon très mystérieux, dont le passe-temps est plus que dérangeant...
Présenté en avant-première au festival de Cannes, il a reçu le prix Fipresci. Il compte au casting Steven Yeun, ainsi que Yoo Ah-in et Jeon Jong-seo.
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