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La Chine interdit le commerce et la consommation d’animaux sauvages

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Écrit par Le Petit Journal Shanghai
Publié le 26 février 2020, mis à jour le 27 février 2020

Alors que de nombreuses personnes s’indignaient du traitement des animaux sauvages dans certains marchés de Chine sur les réseaux sociaux, le gouvernement chinois a décidé d’interdire “complètement”  le commerce et la consommation d’animaux sauvages. Une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus.

Pour tenter d’enrayer l’épidémie meurtrière de pneumonie virale qui serait partie d’un marché où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine, la Chine avait adopté fin janvier une directive interdisant temporairement ce commerce, “jusqu’à la fin de la situation épidémique nationale”.

Le commerce d’animaux sauvages avait également été interdit lors de la crise du Sras en 2002-2003, un coronavirus dont la transmission avait également été incriminée à la consommation d’animaux sauvages. Mais il avait rapidement repris.

 

Une pratique aberrante pour de nombreux chinois  

Des organisations militant pour la protection des animaux accusent la Chine de tolérer un commerce caché d’animaux exotiques utilisés pour la cuisine ou la médecine traditionnelle.

Cependant, le National Geographic a rapporté ce 3 février 2020, que pour de nombreux Chinois, manger des animaux sauvages est une chose aberrante. Plusieurs médias ont appelé à l’interdiction de cette pratique. Leurs messages ont été relayés de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. 

Preuve de cette prise de conscience, en septembre 2019, un groupe d’écologistes a informé les autorités et ainsi permis de libérer d’une ferme 10.000 oiseaux capturés illégalement. Parmi eux figuraient des espèces en voie d’extinction.

 

L'origine de l'épidémie de Coronavirus

Des experts chinois estiment que le virus est apparu sur un marché de Wuhan (centre) où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine. Le coronavirus, qui a déjà tué plus de 2.700 personnes en Chine continentale et une trentaine ailleurs dans le monde, avait été repéré en décembre sur ce marché.

Les scientifiques soupçonnent un mammifère et ont tour à tour suspecté les chauves-souris, les pangolins ou d’autres animaux.

Des civettes figuraient parmi les dizaines d’espèces mises en vente par l’un des marchands de Wuhan, selon une liste de prix qui a circulé sur internet en Chine. Y figuraient également des rats, des serpents, des salamandres géantes et des louveteaux vivants.

 

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