Plus de trois ans après l’adoption par le Parlement chilien du "projet de loi sur le respect de la rue", le Sénat chilien a également approuvé le projet de loi. Le projet de loi rend illégaux les gestes obscènes, les sifflements, les commentaires sexuels et les contacts dans les espaces publics. À Macul, Las Condes et Recoleta, cela était déjà illégal.
C'est un grand pas pour la lutte contre le harcèlement sexuel. Le comité spécial pour les femmes et l’égalité des sexes du Sénat a approuvé cette semaine le «projet de loi sur le respect dans les rues». Bien qu'il ait déjà été adopté par le parlement chilien depuis quelques années, il a fallu trois ans au Sénat chilien pour l’approuver. Cette approbation ne signifie toutefois pas que la loi ait été adoptée : cela se fera par le vote final des sénateurs chiliens.
Cette nouvelle norme vise à sanctionner tous les types de harcèlement sexuel dans les espaces publics. Du sifflement aux gestes et commentaires obscènes ou sexuels, en passant par les attouchements. Dans les communes de Santiago telles que Macul, Las Condes et Recoleta, ces comportements ont déjà été rendus illégaux, par le biais notamment de décrets municipaux.
La présidente de l'Observatoire contre le harcèlement de rue (OCAC Chile), María José Guerrero, s'est félicitée de cette avancée, la loi visant à améliorer la société chilienne, souvent décrite comme étant très misogyne. Mme Guerrero a également déclaré qu'elle espérait voir ainsi les mentalités évoluer, «le harcèlement sexuel étant systématique».