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BIOTECHNOLOGIE – Le fruit parfait sans frais

Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 9 janvier 2018

La semaine dernière à Pucón était organisé la IVè Conférence Internationale du Génome des rosacés, qui présentait les avancées scientifiques permettant de connaître et de modifier les gènes d'un fruit. Une nouvelle fois la Nouvelle -Zélande sert de modèle au Chili


Cela fait une vingtaine d'année que les scientifiques cherchent des particularités dans les plantes existantes afin de connaître leur gènes et de pouvoir choisir leurs caractéristiques. La connaissance des gènes des fruits permet de choisir le fruit le plus grand, le plus juteux et le plus coloré...et de croiser ces paramètres afin de créer des fruits aux aspects ou aux goûts inattendus. Cela fait quinze ans que la Nouvelle Zélande développe ses recherches sur le gène du kiwi et a ainsi créé une nouvelle variété : le kiwi jaune.
La semaine dernière se tenait à Pucón, la IVème Conférence Internationale du Génome des rosacés, organisé par l'Université Andrès Bello, à laquelle ont assisté soixante spécialistes du monde entier. C'était l'occasion pour ces scientifiques de faire l'exposé de leurs découvertes en terme de modification génétique de fruits. C'est ainsi que la Nouvelle Zélande vantait sa gamme de kiwis : jaune, doré? et bientôt rouge.
Il faut bien distinguer ce type de modification génétique des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Ces modifications sont des croisements entre gènes d'une même espèce. Par exemple c'est croiser des variétés de pommes pour en obtenir une avec la meilleure saveur possible et à la fois la résistance d'une pomme sauvage.

Les fruits du futur
Cette recherche scientifique sur les gènes des fruits profite directement aux agriculteurs qui les cultivent et les commercialisent. La génétique est la nouvelle arme du marché pour développer de nouvelles saveurs et de nouveaux aspects;et redonner envie aux gens de manger des fruits adaptés à leurs goûts. Avec cette maîtrise scientifique il est possible de s'adapter aux goûts. Des pêches, génétiquement modifiées au goût plus doux, destinées aux Européens et d'autres plus acides pour les Asiatiques, par exemple.
Cette pratique en vogue, séduit et surtout permet de réduire le temps de développement de nouvelles variétés, qui de manière traditionnelle, oblige à attendre la maturation naturelle de la plante. Désormais il suffit d'observer les gènes d'un fruit au microscope pour définir s'ils seront utiles ou non.

Contre nature ?
La science propose aujourd'hui à l'agriculture de presser "mère nature"pour développer une agriculture qui choisit la couleur, la saveur et l'odeur de son fruit avant même qu'il ne soit semé. Seul bémol : l'information génétique qui permettrait de connaître la résistance au froid, n'est toujours pas maîtrisé. En somme, même si le fruit est doté des meilleures caractéristiques, sa résistance au froid reste un problème puisque cette dernière reste dépendante des conditions climatiques et non pas de la science.
L.S (www.lepetitjournal.com - Santiago) vendredi 4 avril 2008

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Publié le 4 avril 2008, mis à jour le 9 janvier 2018

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