L’Opéra de Paris invite Mozart dans votre salon new-yorkais

Publié le 27 mars 2020

L’Opéra National de Paris invite exceptionnellement tous les amateurs d’opéra aux États-Unis à profiter de quelques-unes de ses plus belles productions disponibles en ligne durant les semaines de confinement.

©Charles Duprat/OnP

C’est presque Mozart in the Jungle*, à quelques exceptions près : la jungle new yorkaise, de cette ville qui ne dort jamais, a fini par être mise au repos volontaire et c’est le vrai Mozart que vous pouvez accueillir dans votre salon américain. Son opéra Don Giovanni créé à Vienne en 1787, ici dans une mise en scène contemporaine d'Ivo Van Hove (West Side Story à Broadway) et dirigé par Philippe Jordan avec l’Orchestre et les chœurs de l’Opéra National de Paris, est proposé en ligne gratuitement jusqu’au 29 Mars.

« Dès le début du confinement à Paris, la directrice des American Friends of the Paris Opera and Ballet (AFPOB) Mélite de Foucaud et moi-même avons souhaité et suggéré à nos collègues de Paris d’offrir à nos amis américains l’accès à ces diffusions, également offertes en France, pour nous divertir quelques instants, » explique la Présidente de l’AFPOB Olivia Tournay Flatto.

Les théâtres et les musées peuvent être fermés, les ballets ne plus danser, les orchestres faire silence et les voix se taire, mais la générosité des institutions culturelles depuis quelques jours donne à cette culture mise en veille une existence nouvelle, parallèle, accessible et virtuelle, le temps nécessaire pour que la vie reprenne un cours normal.

L’Opéra National de Paris a ainsi décidé de faire ce cadeau non seulement aux membres de l’AFPOB mais aussi à nous tous qui vivons aux États-Unis, et au-delà dans le monde entier. Après Mozart, ce seront au tour de Bizet, Rossini, Offenbach, Tchaïkovski, Noureev et Robbins de s’inviter pour une soirée.

Pour commencer, partagez sans relâche Don Giovanni avec vos amis, familles et voisins. L’occasion est si rare de voir ou revoir cet opéra magistral, le deuxième composé par Mozart avec la complicité du librettiste et poète Lorenzo Da Ponte, qui lui-même vécut et mourut à New York.