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Women in Sports, les femmes à l’honneur au Consulat de France de New-York

Le 29 février dernier, le Consulat Général de France à New York animait un débat intitulé “Women in Sports: dousing the flame of inequality”, en avant-propos de la tenue prochaine à Paris des Jeux Olympiques et Paralympiques, alors que pour la première fois ces jeux accueilleront autant d’athlètes masculins que féminines.

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Écrit par Philippe Andres
Publié le 3 mars 2024, mis à jour le 4 mars 2024

La soirée a été ouverte par Damien Laban, Consul Général de France par interim et le débat, sous l’animation du Dr. Lindsay Sarah Krasnoff, consultante, réunissait Kely Nascimento, CEO de The Impact Game et fille de la star du foot brésilien Pelé, ainsi que Gail Marquis championne olympique de basketball aux Jeux Olympiques de 1976 à Montréal.

 

La France, fière d’accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

Dans son discours d’ouverture, le Consul Général par interim, Damien Laban, a d’abord indiqué à quel point la France est heureuse et fière d’accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 dans sa capitale en juillet, août et septembre prochains.

Pour lancer le débat, Damien Laban a rappelé le parcours sportif exceptionnel de Charlotte Cooper, joueuse de tennis britannique et première femme à s’adjuger une médaille d’or olympique en épreuve individuelle, lors des Jeux Olympiques de Paris en 1900, tenus en même temps que l’Exposition universelle.

Devant une audience fournie et comprenant de nombreuses femmes, le docteur Lindsay Sarah Krasnoff a invité Kely Nascimento et Gail Marquis a faire part de leurs expériences personnelles dans le monde sportif, notamment au regard des questions de discrimination dans le sport.

 

Lindsay Sarah Krasnoff, consultante, réunissait Kely Nascimento, CEO de The Impact Game et fille de la star du foot brésilien Pelé, ainsi que Gail Marquis

 

Gail Marquis, une basketteuse américaine en France

Gail Marquis a d’abord rappelé son émotion lorsqu’elle pénétra sur le stade olympique pour la cérémonie d’ouverture, en présence de la reine Elisabeth II d’Angleterre : "quand je suis rentré dans le stade olympique, l’émotion m’a étreinte. J’ai aperçu la reine Elisabeth II, j’ai réalisé que j’allais représenter les États-Unis d’Amérique. Jamais je ne me suis sentie aussi américaine." 

Gail Marquis, originaire de la communauté noire du Queens, a été sélectionnée en 1976 dans l’équipe américaine la première fois qu’une équipe féminine de basketball était autorisée à participer aux Jeux Olympiques. Son équipe a gagné la médaille d’argent olympique. Pour ses exploits, Gail Marquis a été intronisée au sein de la prestigieuse New York City Basketball Hall of Fame.

Par la suite, Gail Marquis est partie jouer au sein de la Fédération Française de Basketball dans le club d’Antibes-Juan-les-Pins. Pendant les trois saisons où elle y joua, elle fut conquise par le charme, la culture et les traditions de cette partie de la France, et se souvient de la curiosité qu’elle suscita en tant que championne olympique noire au sein de cette communauté.

 

Le combat de la fondation Nascimento pour l'égalité

De son côté Kely Nascimento a crée la fondation Nascimento, en héritage du nom d’origine de son prestigieux père, le “Roi Pelé”, star internationale du football brésilien et mondial. Le but de cette fondation est de promouvoir et de garantir les droits humains fondamentaux pour tous. Sa société The Impact of Game met en relation les athlètes, les marques commerciales et des organisations à but non lucratif, dans le but de développer des partenariats durables et alignés sur des valeurs communes et pour l’égalité des droits humains.

Bien sûr, si être la fille du roi Pelé a facilité ses introductions partout dans le monde, ce sont l’énergie et la forte personnalité de Kely qui lui ont permis d’être à la pointe du combat contre les inégalités résultantes du genre ou de la race au sein des milieux sportifs et de promouvoir le droit des femmes.

 

Au final, l’assistance a pu apprécier l’attachement à la France des trois femmes invitées par le Consulat Général à débattre, par leur connaissance de notre langue, et par leur volonté de s’impliquer dans les relations bilatérales France-Etats-Unis au travers du sport et de la participation des femmes.

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