Tous deux issus du milieu de la finance, Olivier Plusquellec et Louis Brunet se sont rencontrés à New York alors qu’ils étaient employés par la même banque d’investissement. En 2012, les deux Français se sont associés pour lancer Ode à la Rose, un service de livraison de roses à domicile, qui cartonne toujours une décennie plus tard. Olivier nous ouvre les portes de cet univers et revient sur son parcours entrepreneurial.
Face à l’offre peu séduisante de livraisons de fleurs en ligne, Olivier et Louis, deux Français expatriés à New York, ont vu une opportunité : celle de mettre le savoir-faire et l’élégance à la française au service de leur start-up, Ode à la Rose. Une entreprise florissante qui n’a cessé de se développer depuis son lancement, et dont la zone de livraison s’étend désormais sur la majeure partie du territoire américain. Ôde à la Rose propose même un service de livraisons le jour-même dans six villes du pays, à savoir New York, Chicago, Los Angeles, Austin, Miami et Washington.
Mais comment passe-t-on de l’univers austère de la banque à celui des livraisons de roses en ligne ? C’est ce que nous avons voulu savoir en interrogeant Olivier Plusquellec, co-fondateur d’Ode à la Rose.
Qu’est-ce qui vous a amené à New York ?
Mon père étant expatrié pour une société française aux États-Unis, j'ai été élevé à New York où je suis resté jusqu'à l'âge de 13 ans avant de repartir vivre en France pour une dizaine d'années. Puis, lorsque j'ai terminé mes études à Paris, j'ai décidé de revenir vivre aux États-Unis et je me suis installé à New York pour mon premier emploi.
Nous avons vu une opportunité de mettre en avant le savoir-faire floral français
Comment l’idée d’Ode à la Rose a-t-elle germé ?
Après avoir passé quelques années dans le secteur bancaire, l'envie de me lancer dans une aventure entrepreneuriale avec mon associé, Louis Brunet, est devenue de plus en plus forte. Nous avons exploré plusieurs secteurs d'activité et, en examinant l'industrie de la livraison florale aux États-Unis, nous avons réalisé qu'elle n'avait guère évolué depuis l'émergence de l'e-commerce. Les entreprises proposaient toutes des bouquets similaires, bien loin des standards de qualité et de design français. Nous avons alors vu une opportunité de mettre en avant le savoir-faire floral français, en proposant des produits de qualité, dotés d'un packaging soigné et d'une marque répondant aux attentes d'une clientèle jeune et urbaine.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans cette aventure ?
Nous ne possédions aucune connaissance préalable ni en design floral ni en marketing digital, ce qui nous a obligés à apprendre absolument tout depuis le début. L'industrie florale se révèle complexe, principalement en raison de la nature périssable et fragile des fleurs, ainsi que des défis logistiques significatifs. En effet, cette activité connaît des périodes de forte demande à certains moments de l'année, notamment lors de la Saint-Valentin ou de la fête des Mères. Depuis le lancement de notre entreprise, nous avons connu une croissance constante, ce qui nous a progressivement permis d'acquérir l'expérience nécessaire.
Comment travaillez-vous ensemble ?
Nous sommes très complémentaires. Au début, nous avions tendance à faire beaucoup de choses à deux, puis, lorsque la société a grossi, nous nous sommes rendu compte qu'il fallait que nous séparions nos responsabilités. Je supervise la gestion financière de l'entreprise au quotidien, le marketing et les relations avec nos investisseurs, tandis que Louis est responsable des produits, de la logistique, de nos ateliers de production, ainsi que de toute l'infrastructure IT.
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?
De continuer à grossir chaque année et de devenir une marque reconnue sur tout le territoire américain pour la qualité de ses produits et de l'expérience qu'elle apporte à ses clients.
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
