Vous préparez une expatriation au Canada ? Pour vivre une installation sereine et éviter les faux pas, voici un tour d’horizon des 7 erreurs à éviter à votre arrivée dans le Pays de l’érable !


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Ne pas penser à sa retraite en expatriation
Beaucoup d’expatriés oublient que s’installer à l’étranger peut considérablement impacter leur future pension retraite. En effet, en cessant de cotiser aux régimes de retraite obligatoires français, vous serez contraint de retarder votre départ à la retraite si vous souhaitez obtenir une pension à taux plein.
Heureusement, il est possible de réduire l’impact de votre expatriation sur votre retraite en souscrivant à l'assurance retraite de la CFE (Caisse des Français de l’Étranger). Cet organisme de référence, créé il y a plus de 45 ans, a pour mission d’offrir aux non-résidents la même protection sociale qu’en France, tout au long de leur vie à l’étranger.
Grâce à l’assurance retraite de la CFE, vous continuez ainsi à cotiser comme si vous étiez en France. Vos contributions sont directement transférées à l’Assurance Retraite, qui met à jour votre compte individuel et garantit la continuité de vos droits.
Aujourd’hui, la CFE est le seul organisme du marché à offrir aux expatriés la possibilité de poursuivre leur carrière à l’étranger sans compromettre le montant futur de leur pension retraite.
Permanence
Vous souhaitez des informations pour adhérer à la CFE ? Prenez rendez-vous en cliquant sur le lien ci-dessous :
Lundi 13 octobre de 9h à 17h (heure locale).
Novotel Montréal Centre 1180, rue de la Montagne Montréal, Québec, Canada H3G 1Z1
Petit déjeuner d'accueil à partir de 8h30
Conférence publique
La CFE et Deloitte vous présenteront les produits et services d'assurance santé disponibles au Canada, permettant un accès à la carte Vitale et assurant la continuité de vos droits avec la Sécurité sociale française.
Vous découvrirez également nos études garanties, comme :
- la protection contre les accidents du travail et les maladies professionnelles ;
- la possibilité de valider vos trimestres pour la retraite de base française.
Mercredi 15 octobre de 8h30 à 10h (heure locale)
Novotel Montréal Centre 1180, rue de la Montagne Montréal, Québec, Canada H3G 1Z1
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Ne pas souscrire d’assurance santé adaptée
Au Canada, les soins de santé sont publics et de qualité, mais le système varie selon les provinces. La couverture de base ne prend pas en charge l’ensemble des frais et certains soins comme les consultations dentaires, optiques ou encore certains médicaments peuvent rester à votre charge. De plus, l’inscription à l’assurance maladie provinciale n’est pas toujours immédiate, et un délai de carence de 3 mois peut s’appliquer dans certaines provinces.
Pour éviter tout imprévu, il est essentiel de souscrire une assurance santé internationale qui vous couvre dès votre arrivée, y compris pour les soins non pris en charge par les régimes publics canadiens. Celle-ci doit notamment être adaptée à vos besoins de santé (maladie chronique, soins optiques / dentaires, projet de maternité…), à votre situation familiale, à votre budget et au niveau de couverture souhaité.
La CFE propose par exemple plusieurs solutions d’assurance santé adaptées à chaque profil (jeune, retraité…), qui couvrent vos frais de santé et ceux de vos ayants-droits à l’étranger, mais aussi lors de vos séjours en France.
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Ne pas anticiper les différences culturelles
S’expatrier implique aussi de bien se renseigner, en amont, sur la vie locale : la culture, le mode de vie, les règles à connaître… En effet, le rapport au travail, les codes sociaux et la façon de communiquer sont très différents de ce que nous pouvons connaître en France. Anticiper ces différences culturelles facilitera non seulement la vie quotidienne, mais aussi votre intégration professionnelle et sociale. Cela vous permettra d’éviter les maladresses, de gagner la confiance de vos interlocuteurs et de mieux vous adapter aux habitudes locales.
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Mal évaluer le coût de la vie sur place
Autre erreur à éviter quand on s’installe au Canada : sous-estimer le coût de la vie sur place. Si le pays est globalement moins cher que les États-Unis à plusieurs niveaux, le logement reste onéreux dans certaines métropoles comme Toronto, Vancouver ou Montréal. Les loyers peuvent absorber une part importante de votre budget, auxquels s’ajoutent les frais de garde d’enfants, de transport, de nourriture (souvent plus chère qu’en France, surtout pour les produits importés) et les assurances complémentaires.
Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de vous renseigner sur le coût de la vie dans votre ville d’accueil, et d’élaborer un budget réaliste dès les premières semaines pour chaque poste de dépense : logement, alimentation, éducation, santé, loisirs…
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Oublier de s’inscrire au registre des Français de l’étranger
Bien que simple et gratuite, cette démarche est souvent reléguée au second plan par les expatriés. Or, l’inscription au registre consulaire est essentielle à bien des égards. Elle permet en effet de signaler votre présence aux autorités françaises et d’être accompagné en cas de crise (catastrophe naturelle, accident, événement politique…). Cette formalité vous permet aussi de bénéficier de nombreux services tels que la participation aux élections françaises. Elle facilite également vos démarches administratives et vous permet de rester informé des actualités locales et des événements organisés par l’ambassade ou le consulat.
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Ne pas anticiper l’impact fiscal et patrimonial de son expatriation
Selon votre situation, vous pouvez être imposable au Canada tout en restant redevable de certains impôts en France. Le Canada et la France ont signé une convention fiscale afin d’éviter la double imposition, mais il reste indispensable de clarifier votre situation fiscale le plus tôt possible auprès d’un notaire spécialisé dans le droit international. Ce professionnel pourra non seulement vous informer sur les impacts réels de votre expatriation sur votre patrimoine et votre fiscalité, mais aussi sur les dispositifs existants pour les minimiser.
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S’isoler socialement
Il n’est pas rare, à l’arrivée dans un nouveau pays, d’avoir du mal à trouver sa place et à tisser un nouveau réseau sur place. Pour éviter l’isolement, vous pouvez rejoindre des associations locales, des clubs de Français à l’étranger et participer aux événements organisés par l’Alliance Française, les chambres de commerce locales ou les groupes d’expatriés sur les réseaux sociaux. Créer des liens dès les premiers mois vous aidera non seulement à vous sentir chez vous, mais aussi à faire de votre expatriation au Canada une expérience humaine riche et pleinement épanouissante.






