Frédéric Bove est tête de liste de En marche pour les Françaises et les Français de l’est du Canada, pour les élections consulaires pour la 4e circonscription du Canada (Montréal, Moncton et Halifax). Il revient avec nous sur son programme.
Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?
Investi officiellement par la République en Marche comme tête de liste, je me présente pour la première fois à un scrutin électoral.
Je suis arrivé à Montréal il y a 14 ans avec une résidence permanente après avoir quitté mon travail, désirant vivre l’aventure d’arriver là où personne ne vous attend. Aujourd’hui, je suis père de deux garçons franco-canadiens, je travaille pour le financement de l’innovation dans le secteur des technologies de l’information et des communications. Je participe également activement à la vie associative locale en siégeant sur le Conseil d’administration de Bixi Montréal ou en étant engagé dans la vie du conservatoire de musique de l’école de mes enfants. . Je suis une personne passionnée d’histoire, de musique, de littérature et de sport.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
Je suis vraiment heureux de partager l’aventure humaine qu’est une campagne avec mes colistiers. J’ai voulu que cette liste reflète la diversité des profils et des parcours de vie des français de notre circonscription et rassemble des compétences et des expertises complémentaires pour répondre efficacement aux différentes problématiques que nous traiterons durant notre mandat. Elle est constituée de femmes et d’hommes engagés, de différents âges et professions (étudiant, entrepreneur, professeur, recruteur, employé, médecin, chercheur d’emploi) qui ont tous vécu des difficultés à un moment ou un autre, qui ont réussi à trouver des stratégies pour s’intégrer, et sauront partager leur expérience avec la communauté française de notre circonscription.
Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Françaises et les Français de Montréal ?
La récente crise sanitaire a souligné un besoin d'entraide encore plus important entre nos compatriotes. Elle a mis en lumière la nécessité de s’organiser de manière efficace en communauté dans notre circonscription, et même au-delà, en renforçant les dispositifs existants et en répondant à de nouveaux besoins spécifiques, comme la mobilité sécuritaire. Il est important d’accélérer la simplification des services administratifs et l’accès aux différentes sources de financement disponibles. Je pense aussi à la protection médicale et sociale, à la question des visas de travail et d’études, à l’insertion professionnelle et à l'emploi. Quand on travaille tous ensemble, nous sommes plus forts pour trouver des solutions. D’ailleurs, je travaille non seulement avec mes colistiers mais aussi avec les autres membres des listes de la République en Marche en Amérique du Nord afin que nous puissions ensemble faire remonter les préoccupations du terrain et trouver des solutions. Quand nous serons élus, nous serons prêts à travailler efficacement avec notre député Roland Lescure et le secrétaire d’État chargé des Français de l’Étranger, Jean-Baptiste Lemoyne.
Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Françaises et des Français de l'étranger ?
Le conseiller ou la conseillère est un trait d’union entre les Français de la circonscription et les représentations consulaires et nationales avec lesquelles il/elle se coordonne. Il s’apparente à un élu municipal. Une attention toute particulière à la solidarité doit conduire son action qui est au service de tous (écoliers, étudiants, employés, entrepreneurs, retraités, etc.). Il s'appuie et travaille avec le tissu associatif local. A l’heure actuelle, peu de Français connaissent leur conseiller consulaire, ou même leur existence. Pour être efficace, il est important de faire connaître ce rôle, et je m’y engage, tant parmi nos compatriotes qui vivent à l’Est du Canada au travers d’actions rassembleuses sociales, culturelles, écologiques, qu’envers nos élus locaux, provinciaux et fédéraux avec qui nous discuterons de problèmes concrets comme celui des visas.
Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?
Trois axes principaux orientent mes actions: la solidarité et l’économie, l’éducation et la jeunesse, et enfin la responsabilité individuelle et collective notamment en matière écologique.
En matière de solidarité et d’économie, surtout dans le contexte actuel, il est souhaitable de renforcer le système d'entraide local avec, par exemple, la création d’un groupe de travail autour des besoins des personnes en situation d’urgence, ou encore de créer des rencontres pour les nouveaux arrivants afin de les soutenir dans leurs démarches. En ce qui concerne la précarité des personnes en recherche d’emplois et des étudiants, des mécanismes pour soutenir ces personnes sont à développer. Il faudra se concerter avec nos entrepreneurs et les représentations économiques et commerciales comme la French Tech, les conseillers du commerce extérieurs et la Chambre de commerce française.
Pour le volet éducation et jeunesse, un renforcement des dispositifs existants comme celui des bourses permettront de soutenir le monde éducatif et scolaire. Une attention particulière à la question de l’inclusion des personnes en situation de handicap en milieu scolaire, un soutien aux actions étudiantes, ou encore aux jeunes qui accèdent au marché de l’emploi sera prise en considération.
Enfin, concernant la responsabilité, un accent particulier sera porté aux enjeux écologiques avec la création d’un Grand Prix de l’Écologie des Françaises et des Français de l'Étranger qui soulignera une action exemplaire. En complément, une attention particulière sera portée aux projets associatifs en rapport avec l'écologie dans le cadre du programme STAFE. De plus, en qui concerne notre mobilité, lorsqu’il sera de nouveau possible de se déplacer grâce à la vaccination et la mise en place probable d’un pass santé, nous travaillerons - avec les listes En Marche d’Amérique du Nord - à la création d’un projet pour compenser l’empreinte carbone des élus à l’Assemblée des Français de L’Étranger.
En marche pour les Françaises et les Français de l’est du Canada |
Frédéric Bove |
Marie-Pascale Pomey | |
Franck Gerbelot-Barillon | |
Elsa Bruyere | |
Mathieu Barreau | |
Jannick Ursulet | |
Florent Pigeyre | |
Charlotte Ouellet | |
Romain Hinault | |
Nolwenn Pelven | |
Rolland Delorme | |
Aude Florin | |
Jean-Baptiste Deshayes | |
Emilienne Tamko | |
Arnaud Mangematin | |
Elodis Macias | |
Jochen Steiner |
Pour en savoir plus sur les élections consulaires et les autres listes : Elections consulaires : modalités de vote et candidats à Montréal