Montréal, la métropole dynamique du Québec, ne cesse d'innover en matière de durabilité environnementale. La ville a récemment mis en place plusieurs initiatives vertes ambitieuses pour lutter contre les changements climatiques, améliorer la qualité de vie de ses citoyens et favoriser un avenir plus durable. Lepetitjournal.com liste trois mesures écologiques novatrices montréalaises.
La métropole québécoise démontre un engagement fort en faveur de la préservation de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques, tout en offrant des solutions novatrices pour un avenir plus vert. Ces initiatives constituent un modèle pour d'autres villes cherchant à suivre le même chemin vers la durabilité. Lepetitjournal.com liste 3 mesures vertes mises en place par la ville dans le cadre de son Plan climat 2020-2030.
1. Le Plan de verdissement urbain : l'arbre, allié de Montréal
Le plan de verdissement urbain de Montréal vise à accroître le couvert végétal de la ville, ce qui contribue à purifier l'air, à atténuer les îlots de chaleur urbains et à offrir des espaces de détente aux citoyens. L'objectif ambitieux est de planter un demi-million d'arbres d'ici 2030 d'après le Le Plan climat 2020-2030 de la métropole. Pour atteindre cet objectif, la ville investit dans la plantation d'arbres résistants aux conditions urbaines et encourage la participation citoyenne. Des initiatives telles que l'adoption d'arbres par les résidents et le soutien aux projets communautaires de plantation d'arbres sont encouragées. De plus, Montréal met l'accent sur la diversification des essences pour accroître la résilience de la forêt urbaine face aux changements climatiques.
« Le Plan climat 2020-2030 de la Ville de Montréal a été développé dans un souci de rendre la métropole plus résiliente, plus verte et carboneutre, mais aussi plus inclusive et plus équitable. Dans le cadre de sa lutte contre la COVID-19, la Ville de Montréal a fait des pieds et des mains pour s’assurer que personne ne soit laissé pour compte.» Valérie Plante, Mairesse de Montréal
2. L'expansion du réseau de pistes cyclables à Montréal
Montréal est déjà renommée pour son réseau de pistes cyclables, mais la ville ne cesse de l'améliorer. Elle investit massivement dans l'expansion des pistes cyclables, rendant la bicyclette un moyen de transport pratique et respectueux de l'environnement. L'initiative vise à réduire la dépendance à l'égard des véhicules motorisés, à réduire la congestion routière et à améliorer la qualité de l'air. Montréal favorise également le partage de vélos en libre-service et la mise en place de stations de recharge pour vélos électriques. Ces efforts contribuent à encourager davantage de citoyens à opter pour des modes de déplacement plus verts.
« Afin d’encourager les transports actifs, la Ville continuera de développer son réseau cyclable en favorisant des aménagéments protégés de qualité, comme le Réseau express vélo (REV) — un projet de voies cyclables de 184 km, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire de l’île de Montréal, avec 17 axes accessibles 12 mois par année —, en plus d’infrastructures comme des bandes cyclables. Elle accroîtra, par ailleurs, l’offre de vélos en libre-service, notamment de vélos électriques. » Plan climat 2020-2030 de la Ville de Montréal
L'entreprise de vélopartage montréalaise BIXI a déjà annoncé que leurs vélos seront accessibles 12 mois par an.
3. L'adoption de transports en commun écologiques
La ville de Montréal s'est engagée à rendre ses transports en commun plus respectueux de l'environnement. Elle a récemment fait l'acquisition de nouveaux autobus entièrement électriques, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre et améliorant la qualité de l'air. En outre, Montréal investit dans l'expansion de son réseau de métro, notamment la ligne bleue, offrant aux citoyens une alternative attrayante à la voiture. Ces investissements visent à encourager davantage de Montréalais à utiliser les transports en commun, réduisant ainsi la congestion routière et les émissions polluantes.
« Le transport est le secteur qui offre les meilleures possibilités de réduction d’émissions de GES d’ici 2030. En effet, le transport routier constitue la plus importante source d’émissions de GES à Montréal, soit environ 30 % de ses émissions totales. Une sérieuse réflexion devra donc être menée quant aux modes de transport favorisés par la population. » Plan climat 2020-2030 de la Ville de Montréal
Ainsi, la ville de Montréal s'engage : à développer le transport collectif et actif, et favoriser l’autopartage, le taxi, et le covoiturage; à privilégier et augmenter la proportion de véhicules électriques au centre-ville; et à encourager le verdissement et stimuler la densification de la ville par la conversion de stationnements à ciel ouvert.
L'annuaire 
