Kylie Moore-Gilbert, maitre de conférence australienne et Fariba Adelkhah, chercheuse à Sciences Po Paris ont entamé une grève de la faim depuis leur cellule en Iran. Emprisonnées sur des accusations d'espionnage, elles reçoivent toutes les deux le soutien de leur gouvernement respectif.
Une professeure australienne et une chercheuse française détenues en Iran
Co-déténues à la prison iranienne Evin, l'australienne Kylie Moore-Gilbert, maitre de conférence à la Melbourne University, et Fariba Adelkhah, chercheuse franco-iranienne à CERI Sciences-Po ont demarré une grève de la faim. Accusées d’espionnage, elle ont été condamnées à plusieurs années de détention. Mme Moore est emprisonnée depuis Octobre 2018.
Scott Morrison : 'Nous faisons tout notre possible pour la ramener à la maison'
Mardi, le Premier Ministre Scott Morrison confirme que Mme Moore-Gilbert reçoit toute l’assistance consulaire possible : "Je peux vous assurer, et je sais que Kylie le sait aussi, nous faisons tout notre possible pour la ramener à la maison." M. Morrison a aussi exprimé ses inquiétudes quant à l’état de santé de la chercheuse. Marise Payne, Ministre des Affaires Etrangères, souligne que le gouvernement australien ne croit pas en les accusations d’espionnage.
Emmanuel Macron : 'Leur emprisonnement est intolérable'
Le 11 décembre, le président français Emmanuel Macron a demandé à nouveau dans un tweet la libération de Fariba Adelkha : "En cette Journée internationale des droits de l’Homme, je pense à Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos compatriotes détenus en Iran, et à leurs familles. Leur emprisonnement est intolérable. Ils doivent être libérés sans délai. Je l’ai dit au Président Rohani, je le répète ici" En Octobre, les autorités iraniennes avaient qualifié d' "ingérence" les requêtes à répétition du gouvernement français.
En cette Journée internationale des droits de l’Homme, je pense à Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos compatriotes détenus en Iran, et à leurs familles. Leur emprisonnement est intolérable. Ils doivent être libérés sans délai. Je l’ai dit au Président Rohani, je le répète ici.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 10, 2019