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Les véhicules les plus polluants ne peuvent plus rentrer dans Madrid

Depuis le 1er juillet 2024, l’accès à Madrid est réduit pour les véhicules ne respectant pas certaines normes environnementales, sous peine d’une amende de 200€.

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Écrit par Lucas Bonnière
Publié le 29 juin 2024, mis à jour le 29 juin 2024

C’est une nouvelle avancée en matière de transition énergétique pour l’Espagne, vingtième pays le plus durable sur le plan environnemental au niveau mondial en 2024 selon une étude de l’université de Yale.

Depuis le 1er juillet 2024, les véhicules à quatre roues motrices avec une classification environnementale A (la plus mauvaise note attribuée) ou non-inscrits à l’IVTM (Impôt sur les véhicules à traction mécanique), dont chaque résident en Espagne doit s’acquitter pour utiliser un véhicule immatriculé sur la voie publique, ne pourront plus circuler dans les 21 arrondissements de Madrid. Pour assurer la connectivité du réseau routier, les véhicules concernés pourront traverser la capitale espagnole via les voies M-40, M-45 et M-50 qui leur resteront libres d’accès.

 

Pour faire respecter cette nouvelle législation, 500 caméras ont été installées dans la ville, dont 207 caméras pour surveiller l’extérieur de la M-30, la route qui encercle Madrid, dont la périphérie fait aussi partie de la ZBE (Zona Baja Emisiones) de Madrid.

 

Depuis le 1er janvier, la municipalité de Madrid avait mis en place une période de test dans la ZBE de Madrid au cours de laquelle aucune sanction n’a été appliquée. Pendant cette période, 358.661 lettres d’informations ont été envoyées aux conducteurs qui ne respectaient pas la mesure. À compter de juillet, les contrevenants s’exposeront à une amende de 200€, ou 100€ si payée tout de suite.

 

Actuellement, les véhicules classés A représentent 2,3% du trafic enregistré dans la ZBE de Madrid, contre 12,7% en 2019. En 2022, la qualité de l’air s’est considérablement améliorée dans la capitale espagnole, lui permettant de satisfaire pour la première fois les objectifs fixés par l’Union Européenne en 2010. Cette progression est constante. En mai dernier, les quantités de dioxyde d’azote, un polluant responsable de déficiences pulmonaires, ont été les plus faibles enregistrées à Madrid depuis l’entrée en vigueur du décret européen de 2010 relatif à la qualité de l’air.

lucas bonniere
Publié le 29 juin 2024, mis à jour le 29 juin 2024

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