Un nouveau système de détection des infractions sur les routes est actuellement testé à Lyon (France) et pourrait arriver en Espagne si les résultats sont optimaux.
En Espagne nombre de conducteurs circulent sans autorisation sur les voies de "bus VAO", voie réservée aux autobus et aux véhicules à taux d'occupation élevé, VTOE. Les radars thermiques mettraient fin à ces pratiques.
Qu'est-ce qu'un radar thermique?
Il s'agit de radars qui mesurent la température au moyen de capteurs. Ils permettent de mesurer à distance les sources de chaleur en différents points de l'habitacle d'une voiture. Ce système, que la DGT pourrait mettre en œuvre dans un avenir assez proche, ne nous est pas inconnu puisqu'il est utilisé dans les aéroports, bien qu'il n'ait jamais été utilisé dans les services de contrôle du trafic.
La France, précurseur en matière de radars automatiques
La France est une fois de plus à la pointe de la "sécurité routière", et sa législation semble anticiper ce qui se passera en Espagne dans quelques mois! Il s'agit des radars thermiques qui sont actuellement testés dans la ville de Lyon sur les périphériques M6/M7 et sur un tronçon de l'autoroute A6/A7.
La DGT (Direccion General de Trafico) s'y intéresse et pourrait intégrer ces radars pour contrôler le respect de la réglementation par les conducteurs dans certaines voies. En d'autres termes, ils seront utilisés pour savoir si un conducteur occupe une voie à faible occupation alors qu'il n'en a pas le droit. L'amende pour la circulation dans les voies "bus VAO" avec le conducteur seul est de 200 euros.
Détecter le nombre de passagers
La connaissance de la température à l'intérieur d'un véhicule est une information très précieuse, car elle permet de déterminer ou de quantifier le nombre d'occupants d'un véhicule. Le radar détectera le véhicule en infraction et le signalera avec une photographie de la plaque d'immatriculation, de la même manière que les radars ou les caméras de vitesse.
Erreurs possibles
Cependant, la difficulté la plus évidente de ces radars est d'identifier les passagers lorsqu'il s'agit d'enfants ou d'animaux, car ils peuvent émettre moins de température ou, dans le cas d'animaux de grande taille, davantage. Le taux d'erreur attendu lorsque ces radars sont actifs est de 4%. La Direction générale de la circulation routière française a confirmé qu'elle mettrait en service les radars thermiques au cours du second semestre 2023.
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