Dans la perspective des prochaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet 2024, lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats. Jean-François Calvet, candidat de Debout la France pour la 5ème circonscription (Andorre, Espagne, Monaco, Portugal), a répondu à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Voyageur du monde. En tant qu’ancien pilote de ligne, j’ai fait plusieurs fois le tour du monde, abordé différentes cultures. J’ai pu apprécier à maintes occasions le fait d’être Français. La FRANCE est belle !
Expatrié pour raisons privées (je vis aujourd’hui avec une portugaise), je ne peux pour autant me résoudre à voir mon pays se dégrader chaque jour, perdre l’identité Française qui a donné à la France son rayonnement séculaire.
Je vis aujourd’hui près de Lisbonne avec ma compagne, qui travaille à Lisbonne. Je suis donc parfaitement intégré, ce qui ne m’empêche pas d’être imprégné de mes racines, et imaginer revenir en France lorsque ma compagne prendra sa retraite. Mes enfants travaillent en France. Mes petits-enfants sont nés et élevés en France.
Pourquoi souhaitez-vous vous présenter aux prochaines élections législatives ?
Les Français de l’étranger restent des Français à part entière. Concernés, et pour certains, engagés comme je peux le faire aujourd’hui. Nous avons tous la préoccupation de faire vivre et transmettre la France telle que nous l’avons connu, avec des valeurs qui sont les nôtres.
Les Français de ma circonscription sont comme tous les Français vivant en France. Préoccupés au premier chef par l’ébranlement de la paix dans le monde. Nous vivons tous dans l’inquiétude d’un cataclysme mondial, entretenu par des inconscients va t-en guerre qui s’imaginent mandataire d’une ferveur populaire belliciste, en prenant bien soin d’éviter d’interroger leur mandants.
A quoi sert parler du futur de la France si demain elle n’existe plus ???
LA PAIX devrait être la première préoccupation des partis politiques se présentant devant les Français. Je ne vois rien aujourd’hui dans leur programme qui s’en approche.
Au contraire, ce ne sont pour la plupart que des mesures inapplicables parce que contraires au TFUE (traité de fonctionnement de l’union européenne).
DEBOUT LA FRANCE, seul, répond présent. C’est le premier des défis auquel tous les Français, qu’ils soient de l’étranger ou pas, aspirent à voir résolu.
Comment voyez-vous le mandat de député ?
Le mandat de député est une formidable occasion de porter l’espoir de vos électeurs d’un changement de société auquel ils aspirent. C’est une responsabilité comparable à celle que vous avez quand 400 passagers vous confient leur vie. C’est un honneur et un engagement de compétence et de présence de tous les instants. La confiance ne se présuppose pas. Elle se gagne. C’est la somme des compétences et certitudes que vous pouvez démontrer.
C’est l’engagement solennel que je fais devant les électeurs aujourd’hui.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
Je fais campagne avec l’appui constant de DEBOUT LA FRANCE, qui me fait confiance. Mon principal soutien est l’ensemble des Français prêts à se mettre "debout" pour défendre les idées d’identité Française inscrites dans notre constitution.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu?
Être fier d’être Français, c’est refuser le constat accablant d’un état esclave, belliciste par procuration, qui nous entraîne vers une catastrophe incontrôlable.
- Restaurer la crédibilité politique en redonnant aux électeurs la maîtrise d’un choix de société basée sur le respect d’une constitution française forte. Ce qui commence par la prise en compte du vote "blanc".
Qui se souvient de l’enterrement du référendum du 29 mai 2005 portant acceptation du projet de loi de ratification d’une constitution européenne, pour lequel les Français se sont prononcés " Contre" à 54,68% ?
- C’est mettre fin aux gabegies et corruption de tous ordres qui ne profitent qu’aux décideurs. Trouvez-vous décent qu’un ancien président, dont le quinquennat a ruiné son parti, se présente aujourd’hui devant les électeurs sur les mêmes bases politiques, tout en cumulant 5 retraites ?
Que l’ancien haut commissaire chargé de réformer celles-ci en cumule 14?
- C’est établir une immigration encadrée, contrôlée, sur la base de ce que les Canadiens ou les Australiens ont pu faire. Immigrer en France c’est épouser la culture Française et les règles de la république.
- C’est éradiquer les zones de non-droit existantes aujourd’hui.