Un nouveau roman est paru en 2023 dont une grande partie se déroule en Indonésie. Hannah Springer, 38 ans, célibataire, vit en Australie. Elle a coupé les ponts : avec la France, avec sa famille, avec sa mère surtout. Mais peut-on vraiment faire table rase du passé ? Ce sont quelques semaines de vacances à Bali qui la replongent vers son enfance et la forcent à confronter des vérités qui dérangent.
L’art en fil conducteur du roman
« La seule idée à laquelle je m’étais accrochée, c’était de marcher dans les pas de Walter Spies, un artiste allemand qui avait vécu à Bali dans les années 1930, et dont les peintures représentaient l’île des dieux comme l’un des derniers paradis sur terre. Durant mon enfance, ma mère m’avait transmis son amour pour ce peintre et m’avait toujours parlé de lui comme s’il avait été un ami, voire un membre de la famille. »
Un lourd secret
Un tableau de rizières sur le mur de sa chambre de fillette à Paris, une mère fantasque, charismatique et inatteignable, un secret de famille lourdement tu qui mène Hannah en Allemagne, à Dresde. Que s’est-il donc passé là-bas en 1945 ? Petit à petit, nous découvrons en même temps qu’elle l’histoire de sa famille et l’origine de ses liens avec Walter Spies.
Walter Spies
Ce peintre méconnu en Europe, né en 1895 et mort en 1942, a joué un rôle clef, en compagnie des artistes Tjokorda Gde Agung Sukawati, I Gusti Nyoman Lempad et Rudolf Bonnet, dans le rayonnement de la peinture balinaise avec la création dans les années 30 du mouvement Pita Maha. La vie de Walter Spies, artiste aux multiples facettes, est elle-même digne d’un roman aux multiples rebondissements. Le Petit Journal Jakarta vous en reparlera bientôt.
Un premier roman esthétique et sensuel
Petit à petit, Hannah reprend pied avec son histoire et avec elle-même : Joty, une Hollandaise épicurienne, et le beau Wayan, un jeune balinais séducteur, l’aideront à se retrouver et donner un sens à sa vie.
Le lac au miroir
Odile Lefranc
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