Il y a un an, le 28 septembre 2018, un séisme d’une magnitude de 7,5 suivi d’un tsunami dévastaient la région de la ville de Palu située sur l’île de Sulawesi. Plus de 4.000 personnes ont trouvé la mort dans cette tragédie. Samedi soir à Palu, plusieurs milliers de participants ont assisté à une prière collective en mémoire des victimes.
La catastrophe a fait plus 4.000 victimes, plus de 80.000 déplacés et a détruit des quartiers entiers de Palu, ville de 350.000 habitants. Aujourd’hui, 60.000 personnes vivent encore sous des tentes selon le Croissant-Rouge indonésien. De nombreuses écoles sont endommagées et n’ont pas encore été réparées : « les enfants doivent aller en cours à tour de rôle car il n’y a pas assez de classes pour les accueillir » selon l’association Save the Children. Le séisme a aussi détruit les bateaux de pêche, les magasins et les systèmes d’irrigation, privant les habitants de tout moyen de subsistance.
Le responsable de la Croix-Rouge internationale et du Croissant-Rouge indonésien Jan Gelfand a déclaré : « nous espérons que le gouvernement indonésien redoublera d’efforts pour définir des zones de construction et aidera des milliers de familles à construire des logements permanents .»
La France à travers l’Agence Française pour le Développement –AFD- a accordé une subvention d'un million d’euros pour aider les communautés locales à reprendre leurs activités. Cette subvention va permettre de construire 650 pirogues et de replanter 100.000 arbres dans les mangroves.
La banque mondiale a débloqué un milliard de dollars de prêt pour la réhabilitation de Palu.
L’Indonésie est située sur la ceinture de feu, elle compte plus de cent volcans actifs. En 2004, un violent séisme d’une magnitude de 9,1 au large de Sumatra avait déclenché un tsunami qui avait fait 220.000 victimes dans le région de l’océan Indien dont 170.000 dans la région de Aceh au nord de Sumatra.
Vous pouvez retrouver nos articles sur le séisme de Palu ci-dessous.
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