

Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, la Turquie a décidé lors d’un conseil de sécurité extraordinaire de mettre à exécution sa menace de laisser passer les migrants en Europe, et a ouvert sa frontière avec la Grèce.
Tout le week-end, des milliers de migrants s’y sont rendus (principalement au poste frontière de Pazarkule), où les forces de sécurité grecques ont répliqué par l’envoi de gaz lacrymogènes. Le Premier ministre grec a déclaré qu’aucune entrée illégale ne serait autorisée. La Turquie considère que l’Union européenne n’a pas versé l’aide financière promise en 2016 pour l’aider à faire face aux flux de réfugiés présents sur son territoire ; elle reproche aussi à l’Europe de ne pas lui venir en aide avec la catastrophe humanitaire en cours dans le nord syrien.
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