Restaurées ces derniers jours, les petites kedi kapısı du Harem rappellent comment les chats accompagnaient la vie du palais. Un détail révélateur du quotidien ottoman.


Dans le Harem, une ouverture restaurée révèle un usage ancien
Dans le Harem de Topkapı, une petite ouverture creusée à la base d’une porte vient d’être restaurée. Le bois a retrouvé sa forme d’origine, révélant ce passage d’à peine quelques dizaines de centimètres par lequel les chats du palais circulaient autrefois.
Ces kedi kapısı faisaient partie des dispositifs invisibles qui régulaient la vie du Harem : laisser entrer les chats pour limiter les nuisibles, maintenir la fraîcheur des pièces et accompagner le rythme du palais. Leur restauration permet de revoir un élément du quotidien ottoman que l’on devine rarement lors des visites.
Un usage ancien qui refait surface
Présentes notamment dans les quartiers des Karaağalar, où vivaient les officiers de haut rang, ces petites ouvertures rappellent que les animaux étaient tolérés et intégrés au fonctionnement du palais.
Leur remise en état, largement relayée sur les réseaux sociaux ces derniers jours, révèle cette attention ancienne portée aux chats, familiers des cours, des corridors et des salles privées. Un détail modeste à l’échelle du monument, mais révélateur de la manière dont Topkapı était habité, animé et traversé.
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