

La marque Solex a présenté hier sa gamme de produits à destination du marché turc. Redessiné, décliné en plusieurs modèles, le nouveau Vélosolex est surtout? entièrement électrique. Un pari sur l'avenir pour ses concepteurs qui espèrent rapidement le distribuer en Turquie.
C'est à l'hôtel Ceylan Intercontinental d'Istanbul que Solex a choisi de présenter sa gamme de vélo estampillée "e-Solex ?' ce mardi 24 juin. Pas moins de neuf modèles ont été dévoilés à un parterre de journalistes et d'investisseurs visiblement très intéressés par ces vélos à assistance électrique.
Depuis son déclin dans les années 1980, la marque Solex a plusieurs fois changé de mains avant d'être rachetée au groupe Fiat par Jean-Pierre Bansard en 2004. Le PDG du groupe Cible (immobilier et hôtellerie) était présent lors de la conférence aux cotés de Grégory Trebaol (directeur de l'entreprise française Easybike) et de leur associée turque Zeynep Turhan.
Photos PLC
Fini l'essence et les pétarades, le Solex d'antan a été remis au goût du jour en collaboration avec des entreprises dynamiques voire prestigieuses. En effet, ce n'est autre que la firme italienne Pininfarina (partenaire privilégié de Ferrari) qui a conçu le design de ces bicyclettes modernes.

C'est par ces mots que Jean-Pierre Bonsard a entamé sa présentation, rappelant que le nouveau Solex avait reçu un bon accueil en Europe mais qu'un lancement en Turquie aurait été plus judicieux. "Les conditions sont idéales ici, avec un climat avantageux, une population jeune et de grandes villes sans trop de relief sauf certains quartiers d'Istanbul'' a-t-il déclaré. Selon l'entreprise, ce sont déjà 40.000 vélos électriques qui seraient vendus en Turquie chaque année.
De g. à d.: Zeynep Turhan, Jean-Pierre Bansard et Grégory Trebaol
En partenariat avec la compagnie Easybike, spécialisée dans les vélos à assistance électrique, Solex part donc à l'assaut du marché turc avec une gamme aux tarifs agressifs. ?'Nous arrivons dans un pays où le prix de ces vélos peut atteindre 17.400 TL soit l'équivalent de 6.000 euros'' a expliqué Grégory Trebaol, tout en déclarant que le Solex d'entrée de gamme ne coûterait ?'pas plus de 1.000 euros''.

Un symbole bien français
Les nouveaux Solex sont assemblés en Chine mais aussi en France, un choix stratégique pour la marque qui vante la qualité et le design soigné de ses vélos. Installée depuis novembre 2013 dans la ville de Saint Lô en Normandie, l'entreprise Easybike emploie pour l'instant une soixantaine de personnes et disposera bientôt de 6.000 mètres carrés de surface supplémentaire pour sa chaîne d'assemblage.
?Dans les années 60, le Solex a révolutionné la mobilité en France'' a rappelé Jean-Pierre Bansard, en ajoutant que la marque désirait aujourd'hui ?'mener une révolution plus précise, basée sur l'électrique et 
Reste pour la marque à trouver un distributeur national. ?Nous avons déjà une dizaine de candidats pour cela'' a indiqué Grégory Trebaol, ?et si tout se passe bien nous ouvrirons sûrement une chaîne d'assemblage ici en Turquie''. Des routes de France aux avenues d'Istanbul, Solex a déjà parcouru un long chemin à travers le monde et les époques.
Pierre-Louis Caron (http://www.lepetitjournal.com/istanbul) mercredi 25 juin 2014











































