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UK,Australie,Nouvelle Zélande: 60% de jeunes veulent quitter Kong Kong

Beaucoup de jeunes de Hong Kong veulent émigrer au Royaume UniBeaucoup de jeunes de Hong Kong veulent émigrer au Royaume Uni
Parmi les destinations citées pour émigrer, le Royaume Uni vient en tête @Unsplash/Eva Dang
Écrit par Didier Pujol
Publié le 3 mai 2021, mis à jour le 5 mai 2021

Selon l’étude réalisée en avril 2021 par l’Institut des Etudes sur l’Asie Pacifique de Chinese University of Hong Kong, une majorité de jeunes souhaiteraient pouvoir émigrer s’ils en avaient la possibilité.

60% des jeunes entre 15 et 30 ans

L'étude menée par Chinese University of Hong Kong sur un panel de 803 jeunes âgés de 15 à 30 ans est sans appel : 57,5% de l’échantillon voudraient pouvoir quitter Hong Kong si l’opportunité leur était donnée. Lors de la dernière étude similaire datant de 2019, ils étaient seulement 42,3%, soit un écart de 15,2% de plus sur une période de deux ans. Quant à l’optimisme envers l’avenir de Hong Kong sur une échelle de 1 à 10, les jeunes interrogés l’ont évalué à 2,95 alors qu’ils l’avaient noté 6,02 en 2019, ce qui est une nette dégradation. 

Royaume Uni, Australie, Nouvelle Zélande

Dans une autre étude sur la fuite des cerveaux à Hong Kong, menée sur 1.135 personnes de moins de 34 ans à l'échelle de la ville il y a un mois à peine par Youth Ideas, une émanation de la fédération des groupes de jeunesse de Hong Kong, on apprenait que 16% des jeunes diplômés envisageaient de quitter définitivement le Port des Parfums. Selon la même étude, 12,6% pensaient émigrer temporairement avant de revenir s’installer à Hong Kong, le temps de récupérer un autre passeport, le Royaume Uni venant en tête, suivi par l’Australie et la Nouvelle Zélande. Parmi les motivations citées: l’équilibre loisir travail, la curiosité et la stabilité politique. Parmi les sondés, les 2/3 touchaient plus de 20.000 HKD par mois (2.580 USD) et 14.8% plus de 40.000 HKD.

Conséquences pour l'avenir de Hong Kong

À la publication de ces résultats, Stephen Chiu, professeur de sociologie à l’Education University of Hong Kong, tentait de minimiser les conséquences de ces résultats, indiquant que Hong Kong avait déjà connu des mouvements de balanciers importants en terme d’immigration et que l’attractivité de la ville conduirait probablement à terme à de nombreux retours. Suite aux mouvements sociaux de 2019-2020 et la publication des lois de sécurité nationale, le Royaume Uni a proposé aux Hongkongais disposant de passeports BNO (British National Overseas) d’émigrer pour travailler puis obtenir la pleine nationalité britannique au bout de quelques années. Ils seraient plus d'1 million à pouvoir bénéficier de cette offre, sans que l’on sache encore précisément combien de Hongkongais décideront de franchir le pas.

 

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