Édition internationale

Sarah, Maxime et Anne-Laure : "Enchantés d'arriver à Hong Kong"

Sarah est directrice d'école maternelle, Maxime est chef de cuisine et Anne-Laure est ex-avocate d'affaires. Ils se sont tous expatriés à Hong Kong récemment et ont accepté de témoigner au journal des raisons qui les ont amenés à rejoindre la Perle de l’Orient. Un portrait croisé de leurs motivations à s’installer ici et de leurs premières impressions sur la ville.

Portraits d'expatriés - Sarah - Maxime - Anne-LaurePortraits d'expatriés - Sarah - Maxime - Anne-Laure
Écrit par Marion Burlaud
Publié le 5 octobre 2025, mis à jour le 7 octobre 2025

Mon père a travaillé à Hong Kong quand j’étais enfant

Qu’est-ce qui a déclenché votre projet d’installation à Hong Kong ?

Sarah : L’opportunité professionnelle a été le déclencheur. Après avoir travaillé plusieurs années à Rabat et Shanghai, on m’a proposé de prendre la direction d’une école maternelle en plein développement à Hong Kong, avec l’ambition d’ouvrir des sections linguistiques. C’est un projet qui correspond parfaitement à mon parcours et à mes compétences et il représente un challenge enrichissant et stimulant. 

Maxime : Mon père a travaillé à Hong Kong quand j’étais enfant, et il m’en parlait souvent. C’est une ville qui m’a toujours fait rêver. Après plusieurs années d’expérience professionnelle à l’étranger j’ai simplement eu envie de découvrir une nouvelle culture et une nouvelle ville. 

Anne-Laure : Avec mon mari, nous en sommes à notre septième expérience à l'international. Après cinq belles années à Istanbul, on avait envie de découvrir un nouveau pays. C’est son travail qui a été le déclencheur, une nouvelle opportunité professionnelle pour lui. On s’est dit que c’était le bon moment pour changer d’horizon. 

Ici les gens cohabitent en bonne intelligence

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué depuis votre arrivée à Hong Kong ?

Sarah : Ce qui m’a le plus frappée, c’est la densité de population, qui ne se ressent pas autant à Shanghai, mais la vie reste agréable. Nous vivons à TKO (ndlr - Tseung Kwan O) et j’apprécie l’espace et le côté piéton : les enfants vont à l’école en trottinette ou à vélo, c’est très plaisant. Je trouve aussi qu’ici les gens cohabitent en bonne intelligence, il y a beaucoup de patience et de gentillesse envers les enfants, et beaucoup d’infrastructures sont pensées pour eux. La sécurité est aussi remarquable : on peut se promener seule, téléphone à la main, sans crainte. Le seul point compliqué, ce sont les typhons, qui introduisent de nouvelles préoccupations. 

Maxime : Ma plus grande surprise a été la température. Après quelques mois en Bretagne avant de venir, la différence a été un peu difficile à gérer. Je pensais aussi que l’anglais serait beaucoup plus présent dans le quotidien. Et pour les logements, même si j’ai toujours vécu dans de grandes villes aux loyers élevés, je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient si petits, et certains prix et états m’ont vraiment surpris.

Anne-Laure : Ce qui m’a le plus marquée, ce sont les transports en commun, très ponctuels et efficaces, et bien sûr la découverte des typhons ! Nous venions de pays où le risque sismique était important, mais nous n’avions jamais vécu ça. Le sentiment de sécurité, en comparaison avec la France, est également très marquant. 

Le climat, la mer et la plage donnent un air de vacances

Qu’est-ce qui rend la vie agréable ici selon vous ?

Sarah : Ici ce sont surtout les petits détails du quotidien qui font la différence : le ciel bleu, la mer, et la verdure. 

Maxime : Ce que je trouve le plus agréable pour le moment, c’est la taille de la ville et la simplicité avec laquelle on peut faire à peu près tout ce que l’on veut. J’apprécie aussi le fait de pouvoir trouver des restaurants dans presque toutes les rues, et que la ville soit très bien desservie par les bus et le métro.

Anne-Laure : Le climat, la mer et la plage donnent un air de vacances au quotidien, surtout en habitant à Stanley. Et puis la nourriture et la grande variété de fruits sont très appréciables. 

Je souhaite en profiter pour visiter la Chine 

Que souhaitez-vous découvrir ou accomplir au fil des prochains mois à Hong Kong ?

Sarah : J’ai à cœur de relever le challenge professionnel dont je vous parlais en début d’interview. Côté personnel, j'ai hâte de découvrir les recoins et la nature que Hong Kong a à nous offrir !  

Maxime : J’aimerais profiter pleinement de la ville, découvrir son ambiance unique et la diversité de ses restaurants. Je souhaite aussi en profiter pour visiter la Chine et m’immerger davantage dans cette région du monde.

Anne-Laure : Je souhaite en découvrir davantage sur la culture hongkongaise et celle des pays environnants où nous ne sommes pas allés durant nos 12 années passées en Asie du Sud-Est. Je pense à la Chine, la Corée ou Taïwan par exemple ! 

Pour les enfants comme pour les adultes, c'est une richesse incroyable

Quels conseils donneriez-vous à un Français qui hésite encore à franchir le pas de s’installer ici ?

Sarah : Foncez ! L'expatriation est une belle parenthèse qui peut devenir un mode de vie. Elle est faite de belles rencontres et de belles opportunités, pour les enfants comme pour les adultes, c'est une richesse incroyable et une belle ouverture d'esprit. Et si ça ne fonctionne pas, on peut toujours retourner en France. 

Maxime : Je leur conseillerais de bien se préparer, d’essayer de rentrer en contact avec des Français déjà sur place, de se renseigner sur les logements et de commencer à chercher du travail avant d’arriver. La vie ici est chère, surtout au début.

Anne-Laure : Je leur dirais de se laisser tenter. C’est une expatriation assez facile où l’on peut se débrouiller avec l’anglais, et c’est une expérience enrichissante.

 

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