Quels produits apporter de France à Hong Kong ?

Les produits difficilement trouvables à Hong Kong

Parmi les différentes expatriations dans le monde, Hong-Kong est l’une de celles où l’on trouve le plus de produits français et européens, que ce soit dans les supermarchés ou par les sites en ligne. Cependant, il reste toujours quelques exceptions, notamment ce qui n’est réglementairement vendu qu’en France, comme certains médicaments. C’est ainsi que, même si on trouve évidemment du paracétamol dans les pharmacies de Hong Kong (notamment sous les noms d’Endopain ou Europain), certains peuvent être attachés au Dafalgan d’Upsa ou au Doliprane de Sanofi. Idem pour la Biafine ou d’autres marques très connues en France.

Le même attachement peut s’expliquer pour certaines marques de produits de beauté et soins, comme par exemple les shampoings Petrol Hahn, de plus en plus difficilement accessibles depuis que son producteur, Eugene Perma, est en redressement judiciaire. Certains produits vendus uniquement dans quelques enseignes en France, comme les Canasta ou les Bâtons du producteur belge Delacre, peuvent aussi constituer un bon complément pour remplir votre valise.

D’une manière plus spécifique, les Européens s’attachent de plus en plus aux marques « distributeurs ». Or, quelques produits des enseignes préférées des Français ne sont pas commercialisées à Hong Kong. Si on trouve par exemple des produits Carrefour (chez Mordicus), Casino (à Fusion, Taste, Food Le Parc ou Great), Belle France ou Monique Ranou d’Intermarché (chez Fred’s), Franprix et Coop (à l’Azur Gourmet), ou encore Picard (chez certains Marks and Spencer Food), il est plus difficile de trouver des Subliem ou des Blinq, qui sont pourtant vendus en France dans la nouvelle enseigne préférée des Français en 2024 selon EY Parthenon : Action. De la même façon, les produits génériques Lidl, comme Deluxe, si souvent prisés en France, sont absents des rayons classiques de Hong Kong. Enfin, les expatriés qui ont amené leur machine à café Senseo doivent de ce fait apporter leurs dosettes dans un pays où l’on trouve davantage de recharges en aluminium, style Nespresso.     

Les produits régionaux de France 

Les produits régionaux suscitent aussi un véritable attachement. Parfois, on les découvre lors de vacances. Parfois, l’expatrié y est habitué dès sa plus tendre enfance. Là aussi, il peut profiter d’une variété insoupçonnée à Hong Kong, des produits « Reflets de France » (de Mordicus) jusqu’aux gaufres « La Dunkerquoise » (au City Super) ou aux pâtés aux cèpes confectionnés par Lucien Georgelin à Virazeil dans le Lot-et-Garonne (chez Monsieur Chatté).

Mais, dans certains domaines, la France dispose d’encore plus de variétés que les 258 variétés de fromages que comptabilisait le général de Gaulle dans sa célèbre citation. Ainsi, en 2019, l’Hexagone abritait 2000 brasseries, et plus de 10000 références de bières différentes. Il se peut dès lors que l’on ne résiste pas à la tentation de faire goûter par exemple une bouteille des « Fils d’Omer » à nos amis hongkongais, après l’avoir découvert en vacances dans le Pas-de-Calais. De la même façon, les achards « Chaleur créole », que l’on trouve essentiellement en… Bretagne, ou les saucissons que l’on trouve sur les marchés en Corse peuvent avoir un certain succès lors de vos dîners à Hong Kong.

Les bons rapports prix-poids de France

Enfin, il existe des produits que l’on trouve à Hong Kong, mais avec une marge telle que cela peut valoir le coup de les glisser dans la valise s’ils ne prennent pas trop de poids. Ainsi, on trouve certes du foie gras d’oie entier en terrine thermoscellée Georges Bruck de 180 grammes à City Super, mais à 728 HKD (soit 87,27 euros). Si vous l’achetez sur le site du producteur alsacien en France à 55,50 euros, vous avez largement de quoi payer un sac réfrigéré avec la différence.

Cependant, avant d’embarquer des produits dans votre valise, pensez quand même à vérifier les règles douanières ! Par exemple, il est formellement interdit d’apporter des cigarettes électroniques à Hong Kong ou des produits contenant du CBD. Surtout, l’importation de sirops à la codéine reste l’erreur la plus fréquente. Si vous contrevenez à ces règles, les amendes dépasseront largement les quelques économies que vous auriez pu réaliser…