Hong Kong a vécu une édition historique des Chinese Games 2025, pour la première fois co-organisés avec le Guangdong et Macao. Avec dix-neuf médailles dont neuf en or, le territoire signe l’une de ses meilleures performances, portée par une nouvelle génération d’athlètes et par l’apport discret de deux entraîneurs français qui accompagnent cette montée en puissance.


Hong Kong co-organise les Chinese Games
Les 15ᵉ Jeux Nationaux de Chine se sont achevés le 21 novembre sur une édition particulière pour Hong Kong. Cette édition 2025 s’impose ainsi comme un moment charnière, où le territoire affirme à la fois sa place et son ambition dans le paysage sportif chinois et régional. Pour la première fois, le territoire accueillait, aux côtés de Guangdong et de Macao, une partie de cette grande compétition sportive, la plus importante du pays après les Jeux olympiques.
Organisés tous les quatre ans, les Chinese Games sont une Olympiade intérieure : chaque province, municipalité et région spéciale y présente ses meilleurs athlètes. Participer en tant que co-hôte représentait donc pour Hong Kong un moment symbolique, qui s’inscrit pleinement dans la dynamique croissante de la Greater Bay Area.
Hong Kong croule sous l'or
Cette édition 2025 restera comme l’une des plus réussies pour la délégation hongkongaise, qui repart avec dix-neuf médailles, dont neuf en or — une performance qui reflète la progression du territoire dans des disciplines toujours plus variées.
Les titres ont donné le ton dès le début, avec la victoire historique de Nicholas Halliday, premier champion hongkongais en voile aux Chinese Games. Le cyclisme a ensuite brillé avec une Lee Sze Wing étincelante, auteure de trois titres — route, Omnium et Madison — un triplé inédit pour une athlète du territoire.
Dans les bassins de Shenzhen, Siobhan Haughey a ajouté deux titres à son palmarès déjà exceptionnel, avant qu’Ian Ho ne devienne le premier nageur hongkongais à s’imposer chez les hommes, record de la ville à la clé.
Le rugby à 7 masculin a offert une finale vibrante au Kai Tak Stadium, et l’escrime a clôturé la moisson avec une première médaille d’or en fleuret par équipes.
Ces performances illustrent un talent local en pleine affirmation et un système sportif qui se structure. Hong Kong confirme que son niveau ne cesse de se renforcer.
La French Touch en coulisses
Derrière ces réussites, plusieurs figures françaises ont contribué à la montée en puissance du sport hongkongais. Gauthier Grumier, l’un des grands noms de l’escrime française — champion du monde, médaillé olympique et ancien pilier de l’équipe de France d’épée — apporte à Hong Kong une expertise technique forgée au plus haut niveau international.
À ses côtés, Grégory Koenig, entraîneur reconnu dans le fleuret et spécialiste de la préparation tactique et mentale, offre une approche méthodique et moderne du haut niveau.
Hervé Dagorne, entraineur de l'équipe de cyclistes de Hong Kong, a lui aussi largement contribué aux résultats exceptionnels de la ville lors de ces Jeux. Leur présence illustre l’ouverture croissante de Hong Kong à des compétences internationales, au moment même où le territoire consolide ses ambitions sportives.
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