Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Business : prêt pour le point de fin d'année qui pique ?

présentations des résultats sur un tableauprésentations des résultats sur un tableau
@Unsplash/Austin Distel
Écrit par Impactified
Publié le 6 décembre 2021, mis à jour le 6 décembre 2021

Contenus sponsorisés

La fin de l'année approche, et au-delà des fêtes qui font bien plaisir (il faut l'admettre), la période est idéale pour faire un point business qui fait souvent (un peu) plus mal que ce que l'on voudrait.

L'année s'est écoulée à grands pas et on a fait plein de choses. Dans l'ensemble, cela dit, on a surtout fait ce que l'on a pu, et on a un peu de mal à mettre le doigt sur ce qui a vraiment fait une différence pour donner de la valeur au business.

Gérer des clients ? Oui oui. Des dossiers ? Aussi. De la paperasse ? Ah ça… Des to-do-list en pagaille? Grosse pagaille… Éteindre des incendies en permanence ? Aïe. De la routine chronophage et inutile? Aïe aïe. Le nez dans le guidon ? Aïe aïe aïe!

Dis coach, elle est désagréable ta question en fait !

Eh oui, plutôt. Mais soit on sort les mouchoirs et on se plaint de ce qui nous pèse, soit on prend le sujet à bras le corps et on en fait quelque chose pour que l'année prochaine serve à transformer le business pour qu'il travaille pour vous (plus que l'inverse), et pour lui donner de la valeur en tant qu'actif valorisable.

Si la seconde option vous branche, voilà trois questions un peu piquantes pour vous aider à identifier rapidement des actions faciles à mettre en œuvre.

Les objectifs sont-ils atteints? (Euh, quels objectifs?)

Première question qui pique : vos objectifs sont-ils atteints ? Pas de mystère cela dit, la réponse est souvent la même. Oopsies ! Un sourire gêné, un haussement d'épaule, ou pire encore : une réponse cinglante qui clôt le débat, parce que bon, les objectifs si ça servait vraiment à quelque chose on s'en servirait tous, hein ?

En réalité, peu d'entreprises institutionnalisent la définition d'objectifs clairs et tangibles. Les grosses le font plus souvent, mais pas les petites, et c'est dommage parce que définir des objectifs c'est quand même plus facile en termes de résultats. 

Ça oblige à mettre des priorités en place et à s'y tenir. Ça oblige à être proactif plus que réactif. Ça oblige à sortir le nez de son guidon pour penser stratégique. Et ça permet d'avancer à pas de géant au lieu de passer sa vie à éteindre les incendies allumés par les autres.

La méthodologie des SMARTER goals est intéressante à mettre en place, à ce sujet. Cela dit, force est de constater que même si la réponse à cette suggestion est souvent "oui oui, smarter, je connais, je l'ai fait à l'école de commerce", en réalité les objectifs sont rarement SMART. 

Par exemple, "faire cinq millions en 2022" - c'est classique mais ce n'est pas SMART du tout. D'une, c'est un KPI, pas un objectif. Et de deux, ça ne vous dit absolument pas comment obtenir un résultat donc c'est inutile.

En revanche, "développer la marque sur trois nouveaux marchés en Asie (Singap, Vietnam, Corée) avant le Q3 2022 via trois partenaires auto-gérés ET sous licence de marque" - c'est beaucoup plus SMART et ça fera une différence énorme sur votre stratégie et vos résultats.

Bon, donc, des objectifs SMART pour 2022, vous vous y mettez quand?

Le business a-t-il travaillé pour vous? (Ou plutôt l'inverse…)

Deuxième question qui pique : votre business a-t-il travaillé pour vous, plus que l'inverse ?

On en parlait le mois dernier et l'idée a heurté plus d'un lecteur, mais au-delà de la provocation, l'enjeu est profond : un business qui tourne pour vous, ça permet de faire autre chose, de se libérer du temps, de partir trois mois à Noël (puisqu'il n'y a pas assez de chambres de quarantaine pour tout le monde de toute manière).

Ça rééquilibre la balance pro/perso, et ça vous permet par ailleurs d'acquérir une perspective différente sur votre business puisque vous pouvez maintenant passer du guidon à la réflexion stratégique.

Le business a-t'-il progressé - en tant qu'actif, c'est-à-dire…

Troisième question qui pique : votre business a-t-il progressé en tant qu'actif valorisable ?

Ce point est lié au suivant, car un business qui ne tourne pas sans vous ne vaut rien. Il paye votre salaire, celui de l'équipe avec un peu de chance, mais il ne devient pas un actif sur lequel on peut mettre un prix puisque le mécanisme s'arrêtera dès votre départ.

Par contre, un business qui tourne sans vous continuera à générer un revenu en votre absence, et en tant que tel il devient un actif valorisable, avec un P&L exploitable et intéressant pour un plus gros poisson.

Pour un peu que vous ajoutiez à tout ça des objectifs SMART pour les trois prochaines années, une stratégie d'accélération basée sur vos forces et faiblesses, et un business plan qui raconte une histoire que les gens voudront lire, vous pourriez même réussir à faire quelque chose de sérieux. A vous de faire le point et de décider ! Allez, coachez-vous !

 

A propos de l'auteur : Antoine Martin (Ph.D), business coach (Hong Kong) et co-fondateur de la plateforme de coaching et self-coaching Impactified.com.

impactified
Publié le 6 décembre 2021, mis à jour le 6 décembre 2021

Sujets du moment

Flash infos