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Trafic d'enfants au Vietnam : une femme arrêtée à Ho Chi Minh-ville

C’est à une affaire pour le moins sordide qu’est confrontée la police de la mégalopole du Sud. Une femme de 36 ans vient en effet d’être arrêtée pour avoir acheté des bébés non désirés et les avoir revendus à des couples en mal d’enfants. Le Hong Anh - c’est son nom - fait l’objet d’une enquête pour « trafic d’êtres humains de moins de 16 ans ».

Trafic d'enfants au Vietnam : une femme arrêtée à Ho Chi Minh-villeTrafic d'enfants au Vietnam : une femme arrêtée à Ho Chi Minh-ville

D’après les premiers éléments de l’enquête, il apparaît que Le Hong Anh utilisait Facebook et Zalo pour trouver des femmes désireuses de se débarrasser de leurs bébés.

Elle leur suggérait alors de « donner » leur enfant dès la naissance en échange d’une « compensation ». Une fois parvenue à un accord, elle les emmenait dans des quartiers isolés pour attendre la date de l’accouchement dans des appartements discrets, loués à cet effet.

Trafic de bébés au Vietnam

Les femmes qui accouchaient ainsi avec « l’aide » de Le Hong Anh étaient sommées de prétendre qu’elles avaient accidentellement perdu tous leurs papiers d’identité et d’en fournir une fausse, et ce afin que la maternité puisse tout de même établir une attestation de naissance en bonne et due forme.

Le Hong Anh, qui était en contact avec des couples infertiles, toujours via Facebook et Zalo, les contactait ensuite pour leur vendre les bébés.

Mais elle ne se contentait pas de « travailler » avec des femmes enceintes. Elle démarchait également des femmes ayant des nouveau-nés.

Une transaction d'un montant de 650 euros

C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a pu être appréhendée, alors qu’elle était en train de finaliser une « transaction »  concernant un garçon d’un mois pour 17 millions de dôngs (650 euros), après avoir appris que la mère était trop pauvre pour élever le bébé et qu’elle était sur le point de l’envoyer au centre d’aide sociale de la province de Ben Tre d’où elle était originaire.

L’enquête suit son cours. Le Hong Anh, elle, encourt la prison à perpétuité.

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