

A partir de ce mercredi 17 février, les voyageurs du Vietnam de retour à Hô Chi Minh-Ville par voie aérienne, terrestre ou maritime sont soumis aléatoirement à des tests de dépistage, tandis que les personnes provenant spécifiquement de zones contaminées encourent le risque additionnel d'une mise en quarantaine.
Ce matin, le Centre de contrôle des maladies d'Hô Chi Minh-Ville a déclaré que le foyer de contamination lié à l'aéroport international de Tan Son Nhat était désormais sous contrôle. A date, seules 36 personnes ont attrapé le coronavirus à Hô Chi Minh-Ville depuis le début de cette troisième vague. Pourtant, la menace d'une résurgence épidémique dans la capitale économique demeure importante. En effet, si une partie des Vietnamiens et des étrangers ont annulé leur voyage à l'occasion du Têt, de nombreux autres sont tout de même partis et reviennent progressivement dans leur ville de résidence.
Par conséquent, la municipalité d'Hô Chi Minh-Ville a implémenté diverses actions préventives au cours des derniers jours. Le 14 février, les autorités locales ont commencé à tester aléatoirement les passagers aériens provenant de zones à risque au Vietnam. Depuis ce 17 février, cette mesure concerne également les personnes arrivant par bus et par bateau. En outre, tous les voyageurs doivent désormais remplir une déclaration médicale à leur arrivée dans la ville. Enfin, les personnes provenant spécifiquement de zones contaminées, isolées ou soumises à des mesures de distanciation sociale devront effectuer une quarantaine de 14 jours et seront testées quatre fois.
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