Le delta du Mékong est l’une des régions les plus durement touchées par l’épidémie, mais la résistance à l’ennemi invisible s’y renforce de jour en jour… Deux villes relèvent leur niveau d’alerte.
Au Vietnam, il existe actuellement 4 niveaux d’alerte épidémique, qui naturellement, vont crescendo. Le niveau 1 correspond à une situation de faible circulation du virus, le niveau 4 à une situation jugée très préoccupante…
Dans le delta du Mékong, deux provinces, Soc Trang et Vinh Long, ont choisi ce lundi 29 novembre, de relever leur niveau d’alerte, qui est ainsi passé de 2 à 3, de “risque moyen” à “risque élevé”.
Cette décision se traduit notamment par l’instauration d’un couvre-feu, les habitants de ces deux localités étant désormais tenus de ne plus sortir de chez eux entre 21h et 4h le lendemain. Les seules exceptions à cette règle concernent les forces de police, le personnel médical, mais aussi les journalistes s’ils sont dument accrédités, les électriciens et les plombiers lorsque leur intervention est sollicitée et bien sûr les transporteurs de produits de première nécessité.
Mesures préventives pour contenir la propagation de la covid
En agissant ainsi, les présidents de comité populaire de ces deux provinces entendent contenir la propagation du virus sans pour autant entraver l’activité économique, déjà mise à mal par une longue période de distanciation sociale. Les entreprises locales sont bien sûr appelées à redoubler de vigilance et à observer très rigoureusement les consignes sanitaires en vigueur.
Dans les autres provinces deltaïques, la situation reste tendue, notamment à Tra Vinh, où le comité populaire appelle les personnes ayant été en contact avec des patients confirmés à se manifester au plus tôt.
La campagne de vaccination se poursuit néanmoins, notamment auprès des adolescents qui, pour beaucoup d’entre eux, sont contraints de suivre un enseignement à distance qui commence à peser aussi bien sur leur scolarité proprement dite que sur leur équilibre psychique. La province de Ben Tre a ainsi annoncé que 38.159 lycéens avaient reçu leur première dose fin novembre.
L’ennemi invisible rode encore, c’est un fait, mais il a trouvé à qui parler…
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