En Asie, et peut-être plus particulièrement au Vietnam, c’est extrèmement courant. Les gens se tiennent “à croupeton”, c’est à dire accroupis, le derrière sur les talons.
Ils peuvent d’ailleurs rester des heures dans cette position. Ils auraient tort de s’en priver: c’est excellent pour la santé, dit-on...
Autant le dire d’entrée de jeu, les pauvres néophytes occidentaux que nous sommes se couvrent de ridicule, en général, lorsqu’ils essaient d’adopter cette fameuse position, et plus encore lorsque croyant y être parvenus, ils tentent de se relever.
Comme quoi, la “souplesse asiatique” n’est pas un mythe!
Le squat asiatique particulièrement populaire au Vietnam
Faut-il y voir une sorte d’atavisme asiatique? Oui, si l’on en croit les résultats d’une étude sur le sujet, qui nous montre que tous les Asiatiques sont capables de se tenir accroupis, chose à laquelle ne pourraient prétendre que 13,5% des Nords-américains. En encore, sur ces 13,5%, on trouve des ascendances asiatiques.
La seule personne ayant participé à l’enquête exempte de toute origine asiatique s’est révélée être un adepte presque forcené du yoga... Il y a des choses, comme ça, que l’on a ou que l’on n’a pas.
Les personnes qui sont capables de se tenir accroupis possèdent en tout cas un avantage indéniable: partout où elles vont, elles peuvent se reposer, sans avoir besoin de tabouret pliant ou de chaise. C’est tout simplement pratique, et les Vietnamiens ont, à cet égard, de quoi nous tenir la dragée haute.
Être accroupi serait-il bon pour la santé ?
C’est en outre bénéfique pour la santé, paraît-il, et notamment en termes de métabolisme: s’accroupir, lorsque l’on est aux toilettes, facilite grandement la défécation.
C’est également vrai au niveau des articulations. Le docteur Bahram Jam, physiothérapeute de son état est formel sur ce point.
“Chaque articulation de notre corps contient du liquide synovial, qui est une sorte d’huile, dont la fonction principale est de nourrir le cartilage. Deux choses sont nécessaires à la production de ce fluide: le mouvement et la compression. Si par exemple les genoux ne sont jamis fléchis à 90 degrés, le corps est sous-exploité et cesse alors de générer du liquide synovial”, note-t-il.
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