Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

COVID-19 au Vietnam : aucun cas signalé depuis quatre jours

covid19 vietnam covid19 vietnam
© Tracy Vu
Écrit par Lepetitjournal Ho Chi Minh Ville
Publié le 20 avril 2020, mis à jour le 20 avril 2020

Au matin du lundi 20 avril, le Vietnam n’avait toujours pas enregistré de nouvelle infection au COVID-19 depuis quatre jours, pour la première fois depuis le début du mois de mars.

Ce lundi 20 avril marque le quatrième jour sans nouveau cas annoncé au Vietnam, soit la plus longue période d’accalmie depuis le début du mois de mars. Sur les 268 infections au COVID-19 recensées sur le territoire depuis le début de l’épidémie, 202 ont été soignées, et 66 cas sont encore sous traitement. 

Tran Dac Phu, ancien directeur du Département de la médecine préventive et actuel conseiller principal au Centre d'opérations d'urgence de la santé publique sous l’égide du ministère de la Santé a tenu à tempérer dimanche : "Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de nouveau foyer épidémique dans le pays, ce qui est un signe positif, mais j’insiste pour que nous ne baissions pas notre garde."

 

Le risque de récidive de la maladie non écarté 

En effet, si la situation sanitaire semble connaître une amélioration au Vietnam, il a été constaté que plusieurs patients considérés comme guéris ont été testés à nouveau positifs au coronavirus, comme le « cas 188 » ou encore le « cas 22 », un Britannique testé positif deux semaines après sa sortie de l’hôpital, juste avant son retour au Royaume-Uni. Ce dernier a cependant été testé négatif une fois rentré dans son pays. "La rechute est tout à fait possible, même si c’est rare. En théorie, les patients guéris du COVID-19 peuvent encore transmettre le virus", a averti Tran Dac Phu. 

Les spéculations sur l’origine de ces récidives sont multiples : l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ainsi que d’autres instituts de santé mondiaux se penchent tantôt sur la possibilité d’une réactivation du virus après une "phase de sommeil" dans l’organisme, tantôt sur un système immunitaire des patients pas assez fort pour combattre définitivement la maladie. Une autre théorie plus simple suggère que les tests pratiqués pour détecter le virus étaient tout simplement défectueux.