Après une année riche en reportages, portraits et découvertes, Le Petit Journal de Hanoï fait une pause estivale durant le mois d’août. L’occasion pour son responsable d’édition, Guillaume Marchal, de revenir sur une année de terrain au Vietnam, entre engagement personnel, indépendance journalistique et passion pour la culture locale.


L’équipe du Petit Journal de Hanoï fait une pause estivale durant ce mois d’août. Après une année riche en découvertes, nous prenons le temps de souffler un peu… pour mieux revenir en septembre !
Depuis le début de l’année, notre ambition a été de vous faire découvrir des facettes souvent méconnues de la culture vietnamienne : artistes émergents, traditions oubliées, questions de société, lieux atypiques, initiatives solidaires… Autant de sujets que nous avons explorés avec passion, curiosité et exigence. À partir de septembre, l’édition reprendra avec toujours la même volonté : vous immerger dans ce pays fascinant qu’est le Vietnam, en portant un regard humain, attentif et engagé sur son évolution.
En attendant, voici une petite sélection d’articles qui m’ont particulièrement marqué cette année. Ce sont des rencontres, des histoires et des images que je garderai longtemps en mémoire.
Il y a 50 ans, le 30 avril 1975, la prise de Saïgon marquait la fin de la guerre et la réunification du Vietnam. Ce conflit, marqué par l’usage massif de l’agent orange, a exposé des millions de personnes à la dioxine, un poison dont les effets continuent de se faire sentir aujourd’hui.
50 ans après la guerre, la lutte des victimes de l’agent orange continue au Vietnam
Autour d’un simple yaourt nature, le Café Kinh Đô fait revivre les souvenirs d’une autre époque. Fondé en 1986, ce lieu chargé d’histoire mêle racines calédoniennes, icônes du cinéma et mémoire vietnamienne.
Café Kinh Đô Hanoï : Yaourt nature, Catherine Deneuve et histoire d’un peuple oublié
Vous partez bientôt à Sa Pa ? Offrez-vous un voyage hors du temps en choisissant le train : huit heures à travers les paysages du Nord Vietnam, dans une ambiance vintage et apaisante, de jour comme de nuit.
Voyagez de Hanoï à Sa Pa en train : une expérience authentique et mémorable
Dans un Vietnam en pleine évolution, la communauté queer gagne en visibilité, notamment à Hanoï, où artistes et collectifs s’engagent pour plus d’inclusion. Malgré des avancées législatives, affirmer son identité reste un combat au sein d’une société encore marquée par le conservatisme.
Hanoï en mutation : regard sur la scène Queer et les droits LGBT+ - ÉPISODE 1
Fondé en 1939, le monastère de Chau Son est l’un des sites religieux les plus étonnants du nord du Vietnam. À quelques kilomètres de Ninh Binh, ce havre de paix catholique impressionne par sa quiétude et son architecture.
Le monastère de Chau Son, un havre de paix caché près de Ninh Binh
J’en profite aussi pour me présenter plus personnellement. Je m’appelle Guillaume Marchal, j’ai 23 ans, et je suis arrivé au Vietnam un peu par hasard, dans le cadre d’un stage avec lepetitjournal.com. Avant cela, j’ai travaillé à Tahiti, et mes premières expériences dans le journalisme se sont faites au Québec, à Saint-Sauveur.
C’est mon amour pour la culture vietnamienne, sa richesse, sa complexité et ses contrastes, qui me pousse à continuer d’écrire et de partager ces récits.
Cette année, j’ai essayé tant bien que mal de jongler entre mes différentes activités professionnelles, tout en maintenant un contenu accessible à tous, libre, gratuit, et totalement indépendant. Merci de nous lire, de nous suivre, de nous soutenir. On vous retrouve très vite. Très bel été à toutes et à tous !
Guillaume Marchal
Responsable de l’édition – Le Petit Journal de Hanoï
Sur le même sujet



