Lors de travaux de drainage dans la ruelle 167 Tây Sơn, à Hanoï, près de 150 squelettes ont été découverts à un mètre de profondeur. Cette trouvaille, qui rappelle une découverte similaire en 2015, soulève des questions sur l’histoire de cette zone autrefois utilisée comme cimetière. Les autorités enquêtent pour déterminer l’origine des restes humains.
Environ 150 squelettes ont été mis au jour par des ouvriers lors de travaux visant à installer un système de drainage dans la ruelle 167 Tây Sơn, située dans l’arrondissement de Đống Đa. Le 21 novembre, M. Hà Anh Tuấn, vice-président du comité populaire de cet arrondissement, a déclaré que ces ossements humains avaient été découverts, à une profondeur d’un mètre, sur une section de la ruelle située dans le quartier de Quang Trung. À ce stade, leur origine reste inconnue.
Les autorités locales ont diffusé une annonce officielle, comme le prévoit la loi. Si aucune famille ne se manifeste pour identifier ou réclamer ces restes, elles seront prises en charge et transférées vers un cimetière adéquat en collaboration avec les services compétents. Pendant cette période d’attente, les travaux de drainage dans la ruelle 167 Tây Sơn ont été interrompus. Les ossements, placés dans de nouvelles urnes, ont été sécurisés sous des bâches et protégés par des barrières.
La deuxième fois que des corps enterrés sont découverts
Selon VNExpress, en 2015, lors de l’installation d’un système de drainage sur le trottoir de la rue Tây Sơn, près de 200 squelettes avaient été découverts par les ouvriers, sans qu’il soit possible de les identifier. Le comité populaire de Hanoï avait alors mandaté l’équipe funéraire municipale pour exhumer ces restes, les réinhumer, puis les transférer au cimetière de Yên Kỳ, dans le district de Ba Vì.
D’après des habitants âgés du quartier, la zone de Quang Trung se trouvait autrefois à la périphérie de la ville et accueillait un vaste cimetière regroupant des milliers de sépultures. Certaines d’entre elles provenaient du centre-ville, où elles avaient été déplacées durant la guerre contre les Français. Lors de la construction de l’Université du Travail (située au 169, rue Tây Sơn), de nombreuses tombes avaient également été transférées par les équipes chargées des travaux.