Le 25 juin 2025, à Paris, l’UNESCO et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ont signé un accord cadre global. Une première historique qui augure une collaboration plus étroite au service de l’enseignement supérieur et de la transformation éducative à l’échelle mondiale.
Une dynamique conjointe pour l’avenir de l’enseignement supérieur
Réunis au siège de l’UNESCO, la Secrétaire générale adjointe en charge de l’éducation, Stefania Giannini, et le recteur de l’AUF, Slim Khalbous, ont formalisé un partenariat stratégique. L’accord vise à articuler les forces des deux institutions autour de priorités partagées : renforcement institutionnel, accompagnement des réformes éducatives, reconnaissance des qualifications, mutualisation des moyens et mobilisation conjointe de bailleurs de fonds.
« Nous allons agir dans le cadre d’une coopération conjointe et concertée », a déclaré Slim Khalbous, évoquant un pas de géant pour la Francophonie universitaire et la transformation des systèmes éducatifs.
Un signal fort envoyé aux États membres
La signature s’est tenue en marge de la deuxième session de la Conférence intergouvernementale des États parties à la Convention mondiale sur l’enseignement supérieur. Cet événement, marqué par un large consensus, a permis d’acter plusieurs engagements multilatéraux. La présence de l’AUF en tant qu’acteur clé illustre sa montée en puissance comme partenaire technique et politique de l’UNESCO.
L’objectif est clair : rapprocher les réseaux, soutenir les réformes, et parler d’une même voix dans les grands espaces internationaux de décision. - Slim Khalbous
Des ambitions communes pour des projets concrets
L’accord ouvre la voie à de nombreuses synergies concrètes, tant dans les pays du Sud que dans les États membres les plus avancés. L’idée n’est pas de juxtaposer les initiatives, mais de co-construire des projets qui s’appuient sur les expertises croisées de l’UNESCO et de l’AUF, déjà à l’œuvre dans plusieurs régions du monde.
L’alliance vise aussi à « solliciter des bailleurs de fonds en soutien à de nouveaux projets » et à mettre en commun les espaces de services. Une approche pragmatique qui ambitionne de transformer les engagements politiques en actions durables.
Et maintenant ?
Alors que les crises internationales mettent sous tension les systèmes éducatifs, cette alliance stratégique entre l’UNESCO et l’AUF pose les bases d’une réponse plus cohérente, multilatérale et inclusive. Mais une question demeure : les États saisiront-ils cette opportunité pour transformer en profondeur leurs modèles universitaires ?
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