Votre enfant expatrié s’apprête à rentrer en France pour poursuivre ses études supérieures ? Entre perte de repères, méconnaissance du système et risques d’isolement, cette étape charnière s’accompagne souvent de défis inattendus.


Alors, comment anticiper cette transition et accompagner son enfant pour l’aider à bien vivre ce changement ?
Pour le savoir, nous avons rencontré Élise-Laure VERRIÈRE, la fondatrice d’AKUM Conseils, un cabinet spécialisé dans l’accompagnement des étudiants expatriés de retour en France. Elle nous parle de son approche humaine, personnalisée et interculturelle et nous livre tous ses conseils pour vivre cette étape en toute sérénité.
Lepetitjournal.com - Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Comment est né AKUM Conseils ?

Élise-Laure VERRIÈRE, Fondatrice d’AKUM Conseils - J’ai exercé pendant plus de 15 ans dans le secteur de l’insertion professionnelle, où j’ai accompagné des demandeurs d’emploi et des entreprises, notamment sur des secteurs en tension. C’est dans le cadre de cette activité que j’ai constaté que beaucoup de jeunes venus en France pour faire leurs études, brillants et motivés, se retrouvaient en difficulté, parfois complètement désorientés, ou engagés dans des parcours qui ne leur correspondaient pas du tout.
En remontant le fil, j’ai compris que le problème venait des difficultés rencontrées pendant leur intégration en France : perte de repères, isolement, méconnaissance du système local, absence de préparation…
C’est pour répondre à ce besoin que j’ai fondé AKUM Conseils, une structure d’accompagnement dédiée aux familles francophones expatriées à travers le monde, qui souhaitent préparer le retour ou l’arrivée de leurs enfants en France pour leurs études supérieures.
À l’origine, je m'adressais principalement aux étudiants originaires d’Afrique francophone. Très vite, j’ai élargi mon offre aux jeunes expatriés français qui rencontrent, eux aussi, de réelles difficultés à leur retour dans l’Hexagone après plusieurs années passées à l’étranger.
AKUM Conseils agit comme un trait d’union entre le jeune et sa famille, pour anticiper et lever les freins à une intégration réussie, que ce soit sur le plan personnel, social, culturel et académique.
Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les jeunes expatriés de retour en France pour leurs études supérieures ?
Il y en a plusieurs, souvent sous-estimées :
- L’intégration sociale et culturelle : ces jeunes ont grandi à l’étranger, parfois depuis toujours. Ils ont été élevés dans des environnements très différents, souvent protecteurs, avec des repères, des codes, des langues et des méthodes éducatives qui ne sont pas celles de la France. Le retour en métropole est souvent un choc et, même s’il s’agit de leur pays d’origine, beaucoup se sentent déphasés.
- La gestion administrative : à 17 ou 18 ans, ces jeunes doivent souvent gérer seuls de nombreuses démarches : sécurité sociale, recherche de logement, ouverture d’un compte bancaire, inscriptions académiques… Des formalités lourdes pour ces jeunes adultes qui se retrouvent seuls dans un pays qu’ils connaissent très peu, voire pas du tout.
- La méconnaissance des codes : même les jeunes de nationalité française ignorent parfois les usages, les attentes, ou le fonctionnement du système éducatif français après avoir vécu à l’étranger toute leur vie. Cela peut créer un sentiment de décalage avec les autres, des malentendus, voire une véritable perte de confiance en soi.
Tout cela peut avoir des conséquences psychologiques importantes : perte de motivation, isolement, sentiment d’échec, tension avec les parents… Et parfois, cela va jusqu’à l’abandon des études ou à une réorientation précipitée.
Quels conseils donneriez-vous aux familles pour les aider à préparer cette transition ?
Le mot-clé, c’est l’anticipation. Il faut commencer à préparer ce retour au moins deux, voire trois ans à l’avance, et prendre rapidement conscience des défis liés à ce projet. Cela permet d’ouvrir la discussion sur l’orientation, les filières possibles, le mode de vie en France, les démarches à prévoir…
Je recommande aussi vivement de se faire accompagner par des professionnels sensibilisés à l’interculturalité. Ce n’est pas une question de manque de capacité des parents, mais de distance : quand on est à l’autre bout du monde, pris dans son quotidien, on ne mesure pas toujours l’ampleur du décalage ressenti par son enfant. Et surtout, contrairement à ce que l’on peut croire, les proches restés en France ne sont pas toujours en mesure d’apporter un soutien adapté, ni disponibles au quotidien.
C’est pourquoi un accompagnement expert, humain et adapté à chaque parcours permet de gagner en sérénité et d’éviter des erreurs de parcours préjudiciables.
Quel accompagnement proposez-vous chez AKUM Conseils ?
Chez AKUM Conseils, nous proposons un accompagnement hautement personnalisé, centré sur trois axes :
- La stratégie d’orientation, pour aider à faire des choix éclairés et adaptés au profil du jeune ;
- L’accompagnement administratif, pour faciliter toutes les démarches ;
- La préparation psychopédagogique à la transition, pour donner confiance et outiller les jeunes face à leur nouvelle vie.
Notre approche est profondément humaine et sur mesure. Nous mettons un point d’honneur à écouter, à comprendre chaque histoire familiale, chaque culture et chaque parcours. Dès le départ, nous organisons un entretien tripartite (jeune, famille, conseiller) puis des échanges individuels avec chacun. Cela est essentiel pour proposer l’accompagnement le plus adapté possible.
Notre atout, c’est aussi notre expérience de l’interculturalité. Je suis moi-même franco-africaine, et toute l’équipe d’AKUM Conseils a cette capacité à comprendre les parcours atypiques des jeunes expatriés et les défis propres à l’intégration et à la double culture.
Quels résultats concrets observez-vous chez les familles que vous accompagnez ?
Il y a clairement un avant et un après. Notre accompagnement aide les jeunes à retrouver confiance, motivation, assurance et surtout, ils comprennent qu’ils ne sont pas seuls. Ils s’intègrent plus rapidement dans le pays, vont plus facilement vers les autres, s’épanouissent et voient leurs résultats académiques progresser. Les parents, de leur côté, voient leur charge mentale allégée et sont rassurés. Beaucoup nous disent d’ailleurs être surpris de la rapidité avec laquelle leurs enfants prennent leurs marques. Ils apprécient l’écoute, la personnalisation et l’anticipation dont nous faisons preuve.
Un mot sur l’événement auquel vous avez participé, la DRC Mining Week ?
La DRC Mining Week est un événement international de référence dans le secteur minier, qui s’est tenu du 11 au 13 juin derniers à Lubumbashi, en République démocratique du Congo.
AKUM Conseils y a participé en tant qu’acteur engagé de la mobilité internationale. Ce fut l’occasion d’aller à la rencontre des familles expatriées, souvent peu accompagnées sur ces sujets, et de les sensibiliser à l’importance d’anticiper le retour en France de leurs enfants pour leurs études. Enfin, cet événement a contribué à renforcer les passerelles éducatives entre la France et l’Afrique francophone. Une participation riche de sens, en parfaite cohérence avec la mission portée par AKUM Conseils.
Vous souhaitez en savoir plus sur AKUM Conseils ?
Rendez-vous sur le site internet
Ou réservez un 1er rendez-vous offert
+ 33 6 85 15 29 57 ( WhatsApp)


































