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La sécurité alimentaire en Afrique menacée par la pêche illégale

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Stéphane Tourné
Écrit par Lepetitjournal Dakar
Publié le 28 novembre 2017, mis à jour le 6 janvier 2021

Greenpeace a choisi la date du 21 novembre, journée internationale de la pêche artisanale pour publier à Dakar son rapport intitulé « Le coût de la destruction des océans ».

 

La pêche illégale et la surexploitation des stocks de poisson dans les eaux subsahariennes continuent de causer des ravages dont les conséquences pour les populations locales en Afrique de l’Ouest sont alarmantes.

Le rapport dévoile ainsi les impacts sur les moyens de subsistance, la menace sur la sécurité alimentaire et les pertes d’emploi en Afrique de l’Ouest qu’ils estiment à plusieurs millions.

 

Pêche

 

Les pêcheurs africains et les communautés locales continuent de subir les conséquences de la surpêche et de la pêche illégale au large de l'Afrique de l'Ouest selon Greenpeace qui dénonce la destruction des océans depuis plusieurs années.

Greenpeace demande donc aux États d’Afrique de l’Ouest et à ceux qui pêchent dans ces eaux d’agir en urgence et faire cause commune afin de protéger les africains contre la surpêche et la pêche illégale qui menacent l’environnement, la biodiversité et la sécurité alimentaire.

Selon l’ONG, il existe une complicité entre les Etats ouest africains et des pays comme la Chine, la Corée du Sud ou certains pays de l'Union européenne.

Non seulement les pays autorisés à pêcher dans les eaux subsahariennes ne respectent pas les mesures essentielles à la survie des communautés côtières, mais les pays africains ne font rien pour y remédier.

 

Espadon

Pavel Klinckhamers, Responsable de projet à Greenpeace  regrette « Les pays d'Afrique de l'Ouest continuent de signer des accords de pêche opaques avec des pays étrangers sans mettre en place les moyens de surveiller leurs activités, et sans prendre suffisamment en considération les intérêts des pêcheurs artisans. Résultat : ce sont l'environnement marin, les pêcheurs locaux et les populations africaines qui en subissent les préjudices ».

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