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CHRISTOPHE ONO-DIT-BIOT – "Je veux transmettre le rayonnement que provoque un livre"

Christophe Ono-dit-Biot, directeur-adjoint du Point, est aussi romancier. Il est venu à Hong Kong présenter son dernier roman, Plonger, lauréat du Grand Prix du roman de l'Académie française et du prix Renaudot des lycéens, également distingué en Chine en 2014 par le Prix du Meilleur livre étranger. Rencontre avec l'un des auteurs français les plus en vue de sa génération.

Christophe Ono-dit-Biot à la librairie Parenthèses, Hong Kong, 15 juillet 2015

Sept ans après Birmane, vous renouez dans votre roman Plonger avec le personnage de César. Pourquoi l'avoir ressuscité ?

César résonne comme un alter ego. Il est apparu pour la première fois dans mon roman Désagrégé, écrit justement à la suite de mon échec à l'agrégation. J'ai fait dire à ce personnage tout ce que je retenais de cette expérience. Il a été ma catharsis, mon moi défoulé, tordu, un alter ego amplifié, déformé. Plutôt que d'entrer en dépression, j'ai écrit, mis en scène ce César qui disait et vivait les choses que je n'aurais pas pu faire.

Le roman est un instrument pour comprendre le réel, le monde tel qu'il est. Alors c'est tout naturellement que César est devenu ce lien avec la réalité, cet autobiographe déformé, ce témoin de mon existence.  Pourtant, dans Plonger, si César se cramponne à mes expériences de vie, je pense être plus proche du personnage de Paz, de sa liberté, de sa propension à dire « non » sans ambages. César est toujours quelqu'un qui n'ose pas faire les choses mais qui est contraint de les faire. Paz ne fait que les choses qu'elle a envie de faire. J'admire mes deux personnages pour tout cela, pour leurs nombreuses contradictions.

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