Une série de tremblements de terre a secoué la région de Lampang dans le nord de la Thaïlande entre mercredi et vendredi. Le séisme le plus important a été mesuré mercredi après-midi à 4,9 sur l’échelle de Richter et a été ressenti jusqu’à Chiang Rai, ville frontalière avec la Birmanie qui avait été frappée en 2014 par un séisme de 6,3.
En tout, la division de surveillance de l’activité sismique du département de la Météorologie thaïlandaise a relevé 31 séismes entre 1,5 et 4,9 sur l’échelle de Richter dans la région de Lampang entre mercredi et vendredi matin. Le plus fort (4,9) s’est produit à 16h05 heure locale. Il a été précédé de 13 secousses -la première s’étant produite à midi- et suivi de 17 autres - la dernière réplique de magnitude 1,7 a eu lieu vendredi matin à 4h24.
Cette série de tremblements de terre, tous localisés dans le district de Wang Nua, a causé plus de peur que de mal, selon The Nation qui rapporte seulement des fissures sur quelques dizaines de maisons et pagodes de la région. Mais l’intensité de certaines secousses a poussé de nombreux habitants à quitter précipitamment leur maison rapporte le quotidien en langue anglaise.
Le nord de la Thaïlande est traversé par des lignes de failles sismiques secondaires et les sismographes relèvent régulièrement des secousses de faible intensité. En janvier 2017, plus de 100 petits séismes avaient été ressentis en quelques jours dans la région de Chiang Mai autour du Doi Inthanont, montagne la plus haute du pays.
Des experts rappellent d'ailleurs que le risque de puissant séisme est permanent et appellent les autorités à faire le nécessaire pour que les constructions soient renforcées, notamment celles des établissements publics comme les écoles et les hôpitaux.