Deux militaires cambodgiens ont perdu la vie à Malakal lors d'une mission de l'ONU. Le Cambodge a déployé près de 10 000 casques bleus depuis 2006.


Sous l’égide de l’ONU
Deux membres de la police militaire cambodgienne engagés dans une mission de maintien de la paix au Soudan du Sud sont décédés à Malakal, selon une annonce faite le 14 mai par le ministre de la Défense Tea Seiha. Les soldats, Doung Magaly et Phat Muny, faisaient partie du contingent envoyé par le Cambodge dans cette région en proie à de vives tensions.
Il ont perdu la vie dans une fusillade qui s'est produite le 13 mai 2025 à 15h50 heure locale (20h50 au Cambodge) dans la ville de Malakal, où sont stationnées des troupes de la Gendarmerie royale du Cambodge.
Le ministre a salué leur engagement : « C’est la perte de deux soldats exemplaires qui se sont sacrifiés pour leur patrie bien-aimée, œuvrant pour la paix sous l’égide des Nations unies, partageant joies et épreuves avec le peuple cambodgien jusqu’à la fin de leur vie. »
Une longue implication dans les missions internationales
Depuis 2006, le Cambodge a envoyé près de 10 000 casques bleus dans dix pays, principalement en Afrique, mais aussi au Liban et à Chypre. Parmi eux, plus de 800 femmes ont participé à ces opérations. Ces engagements soulignent le rôle croissant que le Royaume entend jouer sur la scène internationale en matière de maintien de la paix.
Contexte sécuritaire tendu au Soudan du Sud
Le Soudan du Sud traverse une période d’instabilité marquée par la résurgence de violences. Le 8 mai dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté une résolution prolongeant d’un an la mission en cours, avec un plafond maintenu à 17 000 soldats et 2 101 policiers, dont 88 spécialistes du secteur judiciaire et pénitentiaire.
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