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Les Français de Siem Reap, heureux de rencontrer le sénateur O. Cadic

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© Florian Bohême
Écrit par Raphaël FERRY
Publié le 9 janvier 2018, mis à jour le 10 janvier 2018

Samedi dernier M. Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France a rencontré la communauté française de Siem Reap.

Contrairement aux députés, les sénateurs des Français établis hors de France ne sont pas élus dans une circonscription. Ils sont douze à siéger au Sénat, élus par un collège de 553 grands électeurs. 

Chaque sénateur étant en quelque sorte représentant des Français « partout dans le monde » ce n’est pas tous les jours qu’il y en ait un qui se déplace à Siem Reap. Aussi, une soixantaine de compatriotes sont venus à sa rencontre et lui ont fait part de leurs désirs, de leurs difficultés et de leurs espoirs.
 
Après avoir présenté ses vœux, Olivier Cadic a rappelé sa carrière d’entrepreneur. A vingt ans, il crée sa première entreprise. Il s’expatrie en 1996 en Angleterre pour fonder une start-up qu’il revend plus tard. A partir de 2005 il fonde une maison d’édition de bandes dessinées spécialisée dans la traduction d’ouvrages francophones. On lui doit notamment les versions anglaises de Lucky Luke, Thorgal, Spirou ou encore Blake et Mortimer.
 
Chaque année il profite de la trêve des confiseurs pour partir à la rencontre des Français de l’étranger qui vivent loin de la métropole. Cette année, son parcours couvrait le Vietnam, le Cambodge et la Thaïlande. Le Cambodge est le soixante-sixième pays qu’il visite depuis sa prise de fonction. 
 
Dans son discours, il a abordé différents thèmes :
 
Il souhaite que les consuls honoraires puissent être en mesure de prendre les empreintes biométriques pour la confection des passeports. 
 
Il a souligné la qualité de l’entrepreneuriat français à Siem Reap puisqu’il avait dans l’après-midi rencontré le comité en charge de l’organisation de la Semaine Française qui se déroulera début mars.
 
Un de ses souhaits est de doubler le nombre d’écoles françaises en cinq ans dans le monde et de le quadrupler en 10 ans. Pour cela, il faut créer, selon lui, pour chaque pays un plan école pour trouver des idées, des solutions pérennes sans qu’aucune d’entre-elles ne soit à la charge du contribuable. 

Pour lui, faire de la politique c’est définir ensemble les objectifs à atteindre, se rassembler pour trouver les solutions à mettre en place et inventer son propre modèle.

A la question de savoir si la fin des réserves parlementaires était une bonne chose, il reconnait qu’elles permettaient parfois de mettre « un peu d’huile » dans les rouages. Olivier Cadic a répondu qu’il n’était pas dans l’ordre normal des choses que les parlementaires puissent distribuer de l’argent public de façon discrétionnaire. Il avait lui-même mis en place un système d’attribution de sa réserve parlementaire fonctionnant sur les avis prononcés que donnaient les conseillers consulaires aux dossiers qui lui étaient envoyés. Un système qui fonctionnait en toute transparence.

Les français de Siem Reap ont largement apprécié de rencontrer un de leur représentant. 

Raphael Ferry
Publié le 9 janvier 2018, mis à jour le 10 janvier 2018

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