Les entreprises roumaines qui n'ont pas recyclé leurs déchets d'emballage ont payé 33 millions de lei, soit l'équivalent de plus de 6 millions d'euros, à l'administration du Fonds pour l'environnement en 2022, selon les données de l'Institut national des statistiques analysées par Clean Recycle.


Les entreprises génératrices de déchets d'emballages doivent déclarer toutes les quantités mises sur le marché via les OIREP (Organismes Mettant en Œuvre les Obligations de Responsabilité Elargie des Producteurs), qui assument cette responsabilité. Dans le cas contraire, les opérateurs économiques doivent payer 2 RON pour chaque kg d'emballage non utilisé au Fonds pour l'Environnement.
Le montant est cependant quatre fois inférieur à celui de 2012, ce qui témoigne d'une plus grande responsabilité des entreprises locales quant à leurs obligations environnementales (ro-insider.com).
Au cours des dix dernières années, entre 2012 et 2022, les montants payés par les entreprises pour les déchets d'emballages non recyclés ou valorisés se sont élevés à environ 181 millions d'euros, précise la même source.
« La Roumanie a évolué ces dernières années au niveau de la valorisation des déchets d'emballages, mais les progrès sont assez lents. Cependant, nous avons désormais la possibilité d'accélérer ce processus, surtout si nous nous référons au développement des infrastructures qui nous aideront à augmenter le taux de recyclage. Rien que grâce au PNRR, nous disposons de plus d’un milliard d’euros d’investissements pour assurer la gestion la plus efficace des déchets d’emballages », a déclaré Cosmin Monda, fondateur et PDG de Clean Recycle.
Les entreprises génératrices de déchets d'emballages doivent déclarer toutes les quantités mises sur le marché via les OIREP (Organismes Mettant en Œuvre les Obligations de Responsabilité Elargie des Producteurs), qui assument cette responsabilité. Dans le cas contraire, les opérateurs économiques doivent payer 2 RON pour chaque kg d'emballage non utilisé au Fonds pour l'Environnement.
