

Le Conseil National du Parti Social-Démocrate (PSD), principale formation politique de la coalition au pouvoir à Bucarest, s'est réuni dimanche pour élire son président et les chefs des départements spécialisés du parti.
Il y aura au total 25 départements spécialisés au sein du PSD, un pour chaque ministère du gouvernement de la Roumanie.
Le sénateur Mihai Fifor, ancien ministre de la Défense a été élu à l'unanimité président du Conseil national du PSD, étant d'ailleurs le seul candidat au poste. Par ailleurs, la semaine prochaine le cabinet de la première ministre Viorica Dancila est visé par une 2ème motion de censure déposée par l'opposition.
Le document sera lu lundi au plénum du Parlement et voté ce jeudi. Les signataires de la motion, à savoir le Parti National Libéral, L'Union Sauvez la Roumanie et le Parti du Mouvement Populaires (tous d'opposition), affirment que le gouvernement actuel est le plus faible que la Roumanie ait jamais connus ces 100 dernières années.
Ils dénoncent également ce qu'ils appellent les efforts du gouvernement pour tenter de sauver le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, qui a des démêlés avec la justice, et essaye d'éloigner la Roumanie de l'Europe.
