Nicușor Dan, arrivé deuxième au premier tour de l'élection présidentielle, a présenté mercredi un sondage Verifield qui le place toujours derrière George Simion avant la finale du 18 mai.
Selon ce sondage, George Simion obtient un score de 54,8 %, tandis que Nicușor Dan obtient 45,2 %. L'enquête a été réalisée par téléphone le 6 mai auprès d'un échantillon de 944 personnes. La marge d'erreur est de +/- 3 %.
Nicușor Dan n'a présenté qu'un seul sondage d'opinion avant l'élection présidentielle, une étude portant sur le premier tour, du 24 au 28 mars. Le score présenté par Verifield à l'époque était assez proche de celui obtenu par Nicușor Dan – 20,8 % contre un score final de 21 %, mais avec des erreurs substantielles dans l'évaluation des autres candidats.
George Simion a été sous-estimé de six points de pourcentage dans le sondage Verifield : avec 35 % des voix dans l’enquête, Simion a obtenu 41 % au premier tour.
De même, Crin Antonescu a également été sous-estimé : 16,4 % contre 20,07 % au premier tour. Victor Ponta a été surestimé dans ce sondage : avec 21,1 % des voix dans l’enquête, mais avec un score de 13,04 %.
Interrogé par les journalistes sur ce qu’il ferait si George Simion remportait les élections, Nicușor Dan a répondu : « Je ne sais pas ce que ferait la Roumanie, ce qui signifie que le signal serait très, très mauvais pour l’économie. Je l’ai déjà vu. Je l’ai vu le 24 novembre, après la victoire de Călin Georgescu, et je le vois maintenant, après que George Simion a obtenu 40 %.»
Le candidat indépendant a également été interrogé sur les menaces qui pèsent sur la Roumanie.
« Sur le plan financier, le risque réside dans l'incapacité de payer ou dans l'intervention du Fonds monétaire international pour mener à bien les réformes que le gouvernement n'a pas entreprises. J'ai dit qu'il fallait s'attaquer à la grande évasion fiscale, à l'absorption des fonds européens, aux dépenses publiques et aux entreprises publiques », a répondu Nicușor Dan.
Il a ajouté que « le deuxième enjeu est la sécurité elle-même ».
« Et ici, nous devons adhérer au partenariat stratégique avec les États-Unis, participer au programme de réarmement européen et réformer notre armée », a également déclaré Nicușor Dan.
Source : Romania Journal.ro
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